Sous le soleil brûlant de ce mois d'octobre, les préparatifs de la Toussaint vont bon train dans les cimetières de Guyane. Repeintes et fleuries, les sépultures des morts resplendissent au soleil. Au cimetière de Cayenne, djobeurs et parents se côtoient pour terminer les derniers menus travaux.
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En Guyane la tradition catholique de la Toussaint demeure bien vivace. A l'approche de la date du 1er novembre, les cimetières connaissent une fréquentation singulière qui leur confère une atmosphère de fête particulière.
Les djobeurs, souvent des jeunes à la recherche de travaux occasionnels, sont nombreux. Ils se chargent pour la somme de 20 à 30€ de rénover les tombes. Les familles ont leurs habitudes et certaines, année après année, confient ces tâches à ces jeunes gens mais d'autres préfèrent se charger elles-mêmes de rafraîchir et embellir les sépultures de leurs proches. Elles y voient la perpétuation des liens familiaux par delà la mort.
Le reportage de LeIlia Chérubin-Jeannnette
Les djobeurs, souvent des jeunes à la recherche de travaux occasionnels, sont nombreux. Ils se chargent pour la somme de 20 à 30€ de rénover les tombes. Les familles ont leurs habitudes et certaines, année après année, confient ces tâches à ces jeunes gens mais d'autres préfèrent se charger elles-mêmes de rafraîchir et embellir les sépultures de leurs proches. Elles y voient la perpétuation des liens familiaux par delà la mort.
Le reportage de LeIlia Chérubin-Jeannnette