Pierre- Ange Paradis : "la compétition est un jeu"

Pierre-Ange à Zagreb en 2010
Pierre-Ange Paradis est la spécialiste du demi-fond guyanais depuis une dizaine d'années. Meilleur temps cette année du semi-marathon Félix-Eboué/ Cayenne, elle a terminé l'année en remportant la corrida de la Saint-Sylvestre. Portrait d'une coureuse qui considère la compétition comme un jeu.
Mince aux muscles tracés par des années d'entraînements et de compétitions, Pierre-Ange a véritablement le profil d'une coureuse de fond. Et cela tombe bien car elle adore ce sport.
Fondamentalement, elle se reconnaît comme une compétitrice. Elle aime l'effort, la confrontation avec les autres comme avec elle même. Stakanoviste de la course à pied, elle s'entraîne 6 jours sur 7 et avale ses 60 à 80 km hebdomadaires. Une discipline de vie  qui convient à cette solitaire toujours en mouvement. Quand elle ne courre pas, elle se déplace à vélo et effectue 20 km par jour pour se rendre au travail. Un exercice quotidien qui complète sa préparation sur piste. Cette ancienne footballeuse venue à 30 ans au demi-fond possède, 10 ans après, un palmarès régional intéressant : championne du semi marathon, du 3000 m, 1500 m et 800m. Elle garde un excellent souvenir de ces différentes participations au semi-marathons de Fort de France, Paris, Roanne, Lyon, ou encore de Zagreb en Croatie. Elle voue, d'ailleurs, une affection particulière à ce pays dont elle apprend la langue.

En osmose avec la nature

Cette documentaliste apprécie, la lecture, les concours d'orthographe et les voyages. Elle connaît très bien la nature guyanaise et précise que son calendrier mental est basé sur les saisons.  Elle aime savourer des fruits qu'apportent les différentes périodes de l'année, chacune ayant ses particularités dont elle profite. Grande mangeuse d'awaras, elle est fière d'avoir pu confectionner un bouillon d'awara pour les amis de son club 'l'Etoile Montjolienne", un challenge qu'elle a réalisé au mois de Juin dernier. 
Pierre-Ange, coureuse en osmose avec la nature!

Le reportage de Frédéric Larzabal