Ce soir à l'appel solidaire lancé par Gérald Prufer, directeur régional de Guyane 1ère, les journalistes de Guyane et des anonymes se sont réunis sur le parvis de la station pour une émission radio spéciale : "Nous sommes Charlie". A 18h00, une cinquantaine de personnes étaient déjà présentes.
Il est 12h00, deux hommes pénètrent les locaux de Charlie Hebdo à Paris tirent en criant "Allah Akbar ".
L'innommable vient d'être commis. Douze personnes perdent la vie, des journalistes réputés et deux policiers,onze autres sont blessées dont cinq sont déclarées gravement atteintes.
Des journaliste emblématiques de la presse disparaissent : Charb, Wolinski, Cabu, Bernard Maris et Tignou. D'autres collaborateurs sont partis ainsi que deux policiers. Un nouvel attentat terroristes au nom de l'Islam vient de toucher de plein fouet la capitale du pays des droits de l'homme.
A 18h00, journalistes et anonymes sont le parvis avec leur petite pancarte "Je suis Charlie". En écho aux nombreuses manifestation organisées dans beaucoup de villes de France.
Les témoignages se sont enchaînés pour dire "vouloir décapiter Charlie Hebdo c'est se priver de la liberté d'expression, le pilier de la démocratie", "des piliers ont été abattus, des fromagers sont tombés, mais il faut continuer", "même à 8000 km, nous sommes touchés, Charlie, vit et vivra encore".
Dans les voix, l'émotion et la tristesse vibrent. Une anonyme déclare : la meilleure des réponses serait de permettre à Charlie Hebdo de sortir une édition dès la semaine prochaine!".
Dans cette guerre qui ne dit pas son nom, la résistance s'organise. Trois suspects ont été identifiés. Les policiers poursuivent leurs recherches, les journalistes exercent leur métier et la population continue d'attendre d'eux qu'ils fassent leur travail.
Demain jeudi sera une journée de deuil national a annoncé le président de la république, François Hollande, mais déjà partout en France, les hommages aux douze tués ce funeste 7 janvier 2015 ont commencé.
L'innommable vient d'être commis. Douze personnes perdent la vie, des journalistes réputés et deux policiers,onze autres sont blessées dont cinq sont déclarées gravement atteintes.
Des journaliste emblématiques de la presse disparaissent : Charb, Wolinski, Cabu, Bernard Maris et Tignou. D'autres collaborateurs sont partis ainsi que deux policiers. Un nouvel attentat terroristes au nom de l'Islam vient de toucher de plein fouet la capitale du pays des droits de l'homme.
"Nous sommes Charlie"
En Guyane, comme en France et dans le monde, le choc est terrible. 10 journalistes tués, 2 policiers morts, des blessés entre la vie et la mort. Gérald Prufer, le directeur régional de Guyane 1ère, lance un appel à la presse guyanaise et à tous ceux qui ont envie d'exprimer leur solidarité face à ce drame qui endeuille la grande famille de la presse au cours d'"une émission de radio spéciale intitulée "nous sommes Charlie".A 18h00, journalistes et anonymes sont le parvis avec leur petite pancarte "Je suis Charlie". En écho aux nombreuses manifestation organisées dans beaucoup de villes de France.
Des témoignages sobres et dignes
Après une minute de silence, l'émission est lancée. Parmi les réactions sobres et dignes : "Il faut continuer, la peur ne doit pas l'emporter sur la démocratie", "les journalistes sont le rempart contre l'obscurantisme", "Personne en peut rester indifférent, c'est un véritable tsunami social qui est arrivé".Les témoignages se sont enchaînés pour dire "vouloir décapiter Charlie Hebdo c'est se priver de la liberté d'expression, le pilier de la démocratie", "des piliers ont été abattus, des fromagers sont tombés, mais il faut continuer", "même à 8000 km, nous sommes touchés, Charlie, vit et vivra encore".
Dans les voix, l'émotion et la tristesse vibrent. Une anonyme déclare : la meilleure des réponses serait de permettre à Charlie Hebdo de sortir une édition dès la semaine prochaine!".
Dans cette guerre qui ne dit pas son nom, la résistance s'organise. Trois suspects ont été identifiés. Les policiers poursuivent leurs recherches, les journalistes exercent leur métier et la population continue d'attendre d'eux qu'ils fassent leur travail.
Demain jeudi sera une journée de deuil national a annoncé le président de la république, François Hollande, mais déjà partout en France, les hommages aux douze tués ce funeste 7 janvier 2015 ont commencé.