Le président de FRBTP Olivier Mantez était invité ce matin à la radio de Guyane. Il a une fois de plus mis en avant les difficultés de la filière BTP en Guyane, l'état des lieux est alarmant mais la reprise prochaîne de la commande publique notamment permet d'espérer des jours meilleurs.
Olivier Mantez se veut un déclencheur d'alerte. Depuis des mois il ne cesse par voie de communiqués et déclarations de mettre en garde l'opinion publique sur les difficultés de la filière BTP, un pan économique de première importance en Guyane.
En ce début d'année 2015, les choses sont encore loin d'être éclaircies. L'affaire Terca qui oppose Raymond Abchée propriétaire de 25 hectares dans cette zone à des occupants illicites qu'il cherche à déloger depuis plus de 6 ans en est une illustration criante.
La Guyane est confrontée à un système d'aménagement du territoire défaillant, cela permet que des zones entières soient illégalement occupées par des occupants sans titres et soient de fait impossibles à aménager. C'est un constat qui est effectué dans toute la Guyane. Terca à Matoury, Leblond à Cayenne, la zone Saint-Maurice à Saint-Laurent pour ne citer que ces exemples.
L'habitat illicite provoque d'énormes dégâts. Construire des RHI (Résorption de l'habitat insalubre) qui sont les solutions appliquées pour reloger les occupants illégaux coûtent 50% plus cher que de faire de l'habitat neuf.
La commande de logements neufs a d'ailleurs chuté de 50% en raison du manque de financements publics et est retombée au niveau de l'année 2010.
Par ailleurs au 40 millions d'euros de la LBU (Ligne Budgétaire Unique), s'ajouteront 38 millions d'euros récupérés par le biais d'une redistribution inter DOM au profit de la Guyane.
Cette manne publique devra être l'objet d'une vigilance particulière pour qu'elle soit effectivement réinjectée dans le circuit économique local. Il y a enfin eu une prise de conscience au plus haut niveau de l'Etat qu'il fallait aider la Guyane et adapter les budgets aux enjeux d'aménagement auxquels est confrontée la région.
Olivier Mantez interrogé par Charly Torrès
En ce début d'année 2015, les choses sont encore loin d'être éclaircies. L'affaire Terca qui oppose Raymond Abchée propriétaire de 25 hectares dans cette zone à des occupants illicites qu'il cherche à déloger depuis plus de 6 ans en est une illustration criante.
La Guyane est confrontée à un système d'aménagement du territoire défaillant, cela permet que des zones entières soient illégalement occupées par des occupants sans titres et soient de fait impossibles à aménager. C'est un constat qui est effectué dans toute la Guyane. Terca à Matoury, Leblond à Cayenne, la zone Saint-Maurice à Saint-Laurent pour ne citer que ces exemples.
L'habitat illicite provoque d'énormes dégâts. Construire des RHI (Résorption de l'habitat insalubre) qui sont les solutions appliquées pour reloger les occupants illégaux coûtent 50% plus cher que de faire de l'habitat neuf.
La commande de logements neufs a d'ailleurs chuté de 50% en raison du manque de financements publics et est retombée au niveau de l'année 2010.
Une éclaircie dans les prochains mois
Un tableau sombre tout de même tempéré par une commande publique qui s'étoffe avec la construction programmée du pas de tir d'Ariane 6, le prochain pont sur la Comté et le nouvel échangeur prévu au carrefour Maringouins.Par ailleurs au 40 millions d'euros de la LBU (Ligne Budgétaire Unique), s'ajouteront 38 millions d'euros récupérés par le biais d'une redistribution inter DOM au profit de la Guyane.
Cette manne publique devra être l'objet d'une vigilance particulière pour qu'elle soit effectivement réinjectée dans le circuit économique local. Il y a enfin eu une prise de conscience au plus haut niveau de l'Etat qu'il fallait aider la Guyane et adapter les budgets aux enjeux d'aménagement auxquels est confrontée la région.
Olivier Mantez interrogé par Charly Torrès