Sébastien Alexia est accusé d’avoir écrit sur un réseau social des propos en violation de la loi, suite aux attentats à Charlie Hebdo, le 7 janvier. La justice lui reproche aussi d’avoir frappé une autre élève infirmière, qui s’était insurgée contre ses écrits.
•
Un élève infirmier de 28 ans devant le tribunal correctionnel ce matin pour « apologie de crime », « violences dans ou aux abords d’un établissement d’enseignement » et « détention de stupéfiants ».
Le 8 janvier, au lendemain de l’attentat de Charlie Hebdo, à Cayenne, Sébastien Alexia écrit sur le réseau « What’s ap » les propos suivants :
« Moi perso, cet Ahmed, faisant allusion au policier tué dans la rue par les frères Kouachi », cet Ahmed aurait pu être mon frère, j’en aurais rien eu à foutre, j’aurais même eu honte de lui car il protège des mecs qui se moquent sûrement de sa religion » fin de citation.
Pour ses propos tenus sur internet puis le coup donné à une élève infirmière qui s’insurgeait contre ces écrits, le parquet a requis ce matin deux ans de prison ferme. Plus 500 euros d’amende.
A noter que le ministère public a requis la requalification des poursuites pour « apologie de crime » en « provocation à des actes terroristes ».
Au terme de l’audience, le prévenu a présenté des « excuses » pour les violences commises à l’encontre de l’élève infirmière… "je présente des excuses, si des gens se sont sentis offensés » a-t-il ajouté, « Je suis élève infirmier et je veux continuer mes études » a conclu Sébastien Alexia devant le tribunal.
L’affaire a été mise en délibéré au 3 mars prochain.
Le 8 janvier, au lendemain de l’attentat de Charlie Hebdo, à Cayenne, Sébastien Alexia écrit sur le réseau « What’s ap » les propos suivants :
« Moi perso, cet Ahmed, faisant allusion au policier tué dans la rue par les frères Kouachi », cet Ahmed aurait pu être mon frère, j’en aurais rien eu à foutre, j’aurais même eu honte de lui car il protège des mecs qui se moquent sûrement de sa religion » fin de citation.
Pour ses propos tenus sur internet puis le coup donné à une élève infirmière qui s’insurgeait contre ces écrits, le parquet a requis ce matin deux ans de prison ferme. Plus 500 euros d’amende.
A noter que le ministère public a requis la requalification des poursuites pour « apologie de crime » en « provocation à des actes terroristes ».
La défense : des propos répréhensibles qui relèvent du droit à la liberté d'expression
Pour l’avocat de la défense, maître José Lama, ces réquisitions sont faites sous le coup de l’émotion et dictées directement par la ministre de la justice, Christiane Taubira. Ces propos peuvent être répréhensibles d’un point de vue moral mais ils relèvent du droit à la liberté d’expression. Pour la gifle, il est attesté par les témoignages que Sébastien Alexia a d’abord reçu une gifle de sa collègue élève infirmière, puis l’a poussé fortement au visage.Donc pour son avocat, il s'agit de légitime défens.Au terme de l’audience, le prévenu a présenté des « excuses » pour les violences commises à l’encontre de l’élève infirmière… "je présente des excuses, si des gens se sont sentis offensés » a-t-il ajouté, « Je suis élève infirmier et je veux continuer mes études » a conclu Sébastien Alexia devant le tribunal.
L’affaire a été mise en délibéré au 3 mars prochain.