Les détenus brésiliens du centre pénitentiaire de la Guyane représentent 20% des prisonniers. Une convention a été signée avec l'Université de l'Amapa pour que des professeurs de l'antenne d'Oiapoque viennent régulièrement leur dispenser des cours. Objectif: faciliter leur réinsertion au Brésil.
Sur les 692 personnes incarcérées actuellement au centre pénitentiaire de la Guyane, plus de la moitié sont des étrangers. Avec de maigres moyens budgétaires, quelques cours de français sont dispensés aux volontaires. Mais ce sont les détenus brésiliens représentant environ 20 % des prisonniers qui sont visés par un tout nouvel accord de coopération binational entre le Brésil et la France. Quelques représentants des universités d’Amapa et d’Oiapoque étaient présents à l'occasion du lancement de ces cours qui sont dispensés par des enseignants venus du Brésil.
Rinaldo Barbosa, enseignant brésilien : « il y a quatre domaines de cours, la maîtrise de la langue, les mathématiques, l'histoire-géographie et enfin les sciences naturelles ».
Pour les responsables de l'insertion du centre pénitentiaire ce programme est possible grâce aux liens transfrontaliers dans le domaine universitaire.
Bertrand Laplaza, directeur SPIP de Guyane (Service Pénitentiaire d'Insertion et de Probation) : « l’université binationale d’Oiapoque n'étant pas loin d’ici, nous avons convenu d'un accord pour faciliter le retour des brésiliens dans les meilleures conditions possibles. Le financement de cet enseignement est franco-brésilien ».
Une semaine sur deux pendant un an ces cours seront donnés dans l'établissement pénitentiaire et devraient déboucher pour certains détenus sur un diplôme d'insertion reconnu au Brésil.
Le reportage de Thierry Stamfler et Alfonso Martinez
Rinaldo Barbosa, enseignant brésilien : « il y a quatre domaines de cours, la maîtrise de la langue, les mathématiques, l'histoire-géographie et enfin les sciences naturelles ».
Pour les responsables de l'insertion du centre pénitentiaire ce programme est possible grâce aux liens transfrontaliers dans le domaine universitaire.
Bertrand Laplaza, directeur SPIP de Guyane (Service Pénitentiaire d'Insertion et de Probation) : « l’université binationale d’Oiapoque n'étant pas loin d’ici, nous avons convenu d'un accord pour faciliter le retour des brésiliens dans les meilleures conditions possibles. Le financement de cet enseignement est franco-brésilien ».
Une semaine sur deux pendant un an ces cours seront donnés dans l'établissement pénitentiaire et devraient déboucher pour certains détenus sur un diplôme d'insertion reconnu au Brésil.
Le reportage de Thierry Stamfler et Alfonso Martinez