L'évacuation programmée des suatters des terrains Abchée n'a pu avoir lieu cette semaine suite au refus des huissiers d'intervenir. Ils invoquent la trêve pluviale prévue par arrêté préfectoral pour les locataires. La famille Abchée n'attendra pas et envisage la procédure d'urgence.
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Il se pourrait que les occupants illégaux de Terca aient un répit de 4 mois avant de partir pour cause de trêve pluviale. Le préfet Eric Spitz se rend à l'argument des huissiers même s'il ne partage pas leur interprétation de l'arrêté qui selon lui s'applique aux seuls locataires.
Mais pour la famille Abchée lésée depuis de nombreuses années, plus question d'attendre elle va engager une procédure d'urgence. Selon son avocat, l'arrêté préfectoral prévoit bien une trêve pluviale de 4 mois et demi en cas d'expulsion de locataires mais cela n'est pas le cas puisqu'il s'agit d'occupants illégaux.
Quant à la loi Alur applicable en 2015, elle ne peut remettre en cause une décision de justice qui date de 2009.
Sur le terrain, seules 28 familles sur les 87 recensées ont demandé à être relogées.
Le reportage de Laurence Tian Sio Po et Abel Parnasse
Mais pour la famille Abchée lésée depuis de nombreuses années, plus question d'attendre elle va engager une procédure d'urgence. Selon son avocat, l'arrêté préfectoral prévoit bien une trêve pluviale de 4 mois et demi en cas d'expulsion de locataires mais cela n'est pas le cas puisqu'il s'agit d'occupants illégaux.
Quant à la loi Alur applicable en 2015, elle ne peut remettre en cause une décision de justice qui date de 2009.
Sur le terrain, seules 28 familles sur les 87 recensées ont demandé à être relogées.
Le reportage de Laurence Tian Sio Po et Abel Parnasse