On commence à y voir plus clair dans l’affaire de la séquestration et de l’agression sexuelle au domicile du Directeur Régional des Affaires Culturelles dans la nuit de dimanche à lundi. Tout commence sur la RN1, après le pont d’Iracoubo, dans la voiture de Paul Léandri
Laurent Marot •
Ce dimanche là, le Directeur Régional des Affaires Culturelles revenait de Mana, où il était en déplacement privé,seul au volant de sa voiture, il prend la direction de Cayenne. Paul Léandri passe le barrage du pont d’Iracoubo et peu après, il prend deux autostoppeurs. Deux jeunes qui s’expriment en anglais, probablement des guyaniens.
Il leur offre gîte pour la nuit
Arrivé à Cayenne, c’est le soir. Visiblement, ses passagers ne roulent pas sur l’or. Alors, dans un élan de générosité, le Directeur des Affaires Culturelles les invite à prendre un repas au Mac Do, à Cayenne. Les deux jeunes gens ont une adresse au quartier Montlucas pour dormir, mais apparemment, ça n’aboutit pas. Paul Léandri décide donc de les inviter pour la nuit chez lui, dans sa maison, route des plages à Rémire-Montjoly. Ils dorment dans le salon, le directeur dans sa chambre.
Agressés et ligotés par les invités
Vers deux heures du matin, réveillé par des bruits, Paul Léandri se lève et aperçoit ses deux invités en train de mettre dans une valise son matériel hi-fi, des téléphones portables, une tablette. Sous la menace d’un couteau, le DAC est ligoté. Entre 2h30 et 3H00 du matin, arrive sur les lieux une jeune métropolitaine d’une vingtaine d’années, la fille d’amis de Paul Léandri, que le directeur héberge le temps de son stage à l’ONF, l’Office National des Forêts. La jeune femme rentre d’une soirée. Elle est agressée sexuellement par les deux voleurs, puis ligotée et enfermée avec Paul Léandri dans une pièce de la maison. Les malfrats s’enfuient, à pied. Ce n’est qu’à 9H45 que le haut fonctionnaire réussit à se défaire de ses liens et à sortir de la pièce pour donner l’alerte