Une agression a eu lieu ce matin à la poste de Kourou. Un homme fatigué d'attendre s’en est pris violemment au vigile et au personnel. Il y a eu 4 blessés. La direction de la poste a décidé de fermer provisoirement l'établissement.
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A 9h00, lassé d'attendre son tour à la poste de Kourou, à l'extérieur de l'établissement, un homme a perdu le contrôle de lui-même. il s'en est pris violemment au vigile chargé de gérer la file d'attente avant de pénétrer à l'intérieur du bureau. Les employés ont réagi face à son agressivité et 4 d'entre eux ont été blessés. Ils ont été transportés à l'hôpital et parmi eux trois font l'objet d'arrêts de travail.
L’auteur des faits a fini par se rendre à la gendarmerie où il a été placé en garde à vue. Voilà plusieurs décennies que la Poste de Kourou existe. Elle fonctionne dans des conditions difficiles malgré de multiples efforts pour améliorer l'accueil des clients en constante augmentation. Ces derniers n'en peuvent plus de ces files interminables à la pluie et au soleil. Des situations qui sont identiques dans pratiquement tous les bureaux de poste de la Guyane, notamment à la période des paiements des allocations.
La poste de Kourou est fermée pour au moins 24h, le temps pour les employés de suivre la procédure d'accompagnement psychologique prévue dans ce type de situation.
Le reportage de Jean-Gilles Assard
L’auteur des faits a fini par se rendre à la gendarmerie où il a été placé en garde à vue. Voilà plusieurs décennies que la Poste de Kourou existe. Elle fonctionne dans des conditions difficiles malgré de multiples efforts pour améliorer l'accueil des clients en constante augmentation. Ces derniers n'en peuvent plus de ces files interminables à la pluie et au soleil. Des situations qui sont identiques dans pratiquement tous les bureaux de poste de la Guyane, notamment à la période des paiements des allocations.
La poste de Kourou est fermée pour au moins 24h, le temps pour les employés de suivre la procédure d'accompagnement psychologique prévue dans ce type de situation.
Le reportage de Jean-Gilles Assard