Des céréales amazoniennes à base de parépou et de wassaï cela pourrait être possible rapidement. Le brevet existe, il a été déposé par l’INPA, l’institut de recherche amazonienne de Manaus. Il ne manque que l'entreprise pour commercialiser ce produit d’Amazonie.
Cette farine amazonienne à une valeur nutritionnelle supérieure à la traditionnelle farine de maïs.
En bref, voici une nouvelle préparation alimentaire pour les nourrissons et qui pourrait être également servie dans les écoles pour la collation du goûter affirment les scientifiques brésiliens.
Il ne reste plus qu’à trouver une entreprise pour commercialiser ces céréales. En attendant le brevet est déposé.
La culture du parépou se développe en Guyane
En Guyane tous les cultivateurs hmongs ont planté des palmiers parépous. A chaque saison, plusieurs tonnes sont vendues sur les marchés et dans les hypers marchés. La production désormais plus abondante a permis que les prix baissent. Le prix au kg oscille entre 2€ et 5€.On en trouve beaucoup plus à Javouhey près de Mana dans l'ouest où les terrains sont plus plats qu'à Cacao où les exploitations sont vallonnées. Le parépou devient très haut (il peut dépasser 10m) ce qui rend les récoltes difficiles au bout de quelques années.
Certains agriculteurs cherchent d'ailleurs à importer des espèces naines du Brésil.
On peut imaginer que d'ici quelque temps, une activité de transformation, par exemple de la farine sur le modèle brésilien, pour ce fruit-légume extrêmement nourrissant.
En attendant c'est encore la pleine saison, et le parépou a du succès auprès des consommateurs. La fête du parépou à Régina au mois de mars a fait le plein. Dans cette commune de l'est, le fruit est réputé pour son excellente qualité gustative.
Le parépou
Le palmier bactris gasipaes, appelé palmier pêche, péjibaie au Brésil ou parépou en Guyane donne une inflorescence qui devient, à maturité, une grappe de graines dont la couleur varie du vert au orange en passant par le jaune. Ces fruits du palmier parépou sont très appréciés en Guyane et dans le bassin amazonien où ils sont récoltés. Dans notre région, ils sont consommés quelques mois dans l'année notamment à la période de Pâques et sont très recherchés pour leur saveur qui s'apparente à celle de la châtaigne avec un arrière goût de beurre quand ils sont d'excellente qualité.En général ils sont consommés bouillis avec un peu de sel mais certains les dégustent en gratin , en gâteau ou encore en jus.
Sa culture est intensive en Amérique du Sud Centrale essentiellement pour la production de son coeur pour la consommation locale mais également pour l'exportation aux Etats-Unis ou en Europe.