C'est donc le premier succès de l'année pour Ariane 5 vol 222. La fusée a décollé hier à 17h00 de Kourou et a mis sur orbite, sans incident ses deux satellites THOR 7 et SICRAL 2 à la grande satisfaction du PDG d'Arianespace, Stéphane Israël qui a salué l'implication de ses équipes.
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Et de trois pour le centre spatial guyanais. Depuis le début de l’année, trois lanceurs différents se sont envolés avec succès depuis les savanes de Kourou et Sinnamary.
Le succès de dimanche soir a plongé pourtant le public et les équipes sur place dans l’incertitude. Après deux reports techniques les 15 et 24 avril, le vol 222 d’Ariane 5 a été contraint à prendre un peu de retard dimanche. Un voyant rouge s’est allumé moins d’une demi-heure avant le terme du compte-à-rebours. Mais cette fois, rien à voir, un élément de sécurité n’était pas garanti. Le temps d’effectuer quelques vérifications et tout rentrait dans l’ordre. Une série d’incidents qui témoigne de la très grande vigilance des équipes d’Arianespace. Après le succès du vol 222, le P-DG Stéphane Israël confirmait à la presse la pression vécue à tous les instants en raison d’une concurrence accrue, voire « très agressive » de la part de l’américain SpaceX et ses fusées à bas coût. Pour tenir la barre, le P-DG d’Arianespace mise sur Ariane 6 à partir de 2020, mais aussi sur les succès d’Ariane 5 : « Nous devons avec Ariane continuer à faire la course en tête, c’est-à-dire gagner encore quelques points de compétitivité. » Stéphane Israël a des raisons toutefois de se satisfaire de la baisse du niveau de l’euro : « Quand vous avez le dollar qui s’apprécie, nous notre compétitivité elle monte ».
Le prochain rendez-vous au CSG est annoncé pour le 22 mai, avec, une nouvelle fois, une Ariane 5.
Le reportage de Jean-Gilles Assard
Le succès de dimanche soir a plongé pourtant le public et les équipes sur place dans l’incertitude. Après deux reports techniques les 15 et 24 avril, le vol 222 d’Ariane 5 a été contraint à prendre un peu de retard dimanche. Un voyant rouge s’est allumé moins d’une demi-heure avant le terme du compte-à-rebours. Mais cette fois, rien à voir, un élément de sécurité n’était pas garanti. Le temps d’effectuer quelques vérifications et tout rentrait dans l’ordre. Une série d’incidents qui témoigne de la très grande vigilance des équipes d’Arianespace. Après le succès du vol 222, le P-DG Stéphane Israël confirmait à la presse la pression vécue à tous les instants en raison d’une concurrence accrue, voire « très agressive » de la part de l’américain SpaceX et ses fusées à bas coût. Pour tenir la barre, le P-DG d’Arianespace mise sur Ariane 6 à partir de 2020, mais aussi sur les succès d’Ariane 5 : « Nous devons avec Ariane continuer à faire la course en tête, c’est-à-dire gagner encore quelques points de compétitivité. » Stéphane Israël a des raisons toutefois de se satisfaire de la baisse du niveau de l’euro : « Quand vous avez le dollar qui s’apprécie, nous notre compétitivité elle monte ».
Le prochain rendez-vous au CSG est annoncé pour le 22 mai, avec, une nouvelle fois, une Ariane 5.
Le reportage de Jean-Gilles Assard