Dans le dernier Bulletin de veille sanitaire de la Cellule Interrégionale d’Epidémiologie, une étude consacrée à la Guyane s’arrête sur l’épidémie de dengue de 2012-2013, qui avait touché un peu plus de 13 000 personnes. 701 patients ont été hospitalisés, 84 pour une forme sévère et 6 sont décédés.
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Parmi les leçons tirées de cette épidémie, on note des insuffisances dans le réseau de surveillance pour répertorier le nombre de cas de dengue.
En situation d’épidémie, le nerf de la guerre, c’est l’information, autrement dit la connaissance du nombre de cas de dengue partout en Guyane. Car il faut réagir rapidement, tant dans l’accueil des patients que leur suivi et la lutte anti-moustiques. Or, pour l’épidémie de dengue de 2012-2013, l’étude pointe « l’insuffisance du suivi de la situation dans certains secteurs de l’intérieur, à partir des postes et centres de santé ». Le bulletin de veille sanitaire évoque des «données hebdomadaires manquantes et un rattrapage de données trop tardif et inadapté ». Autre faiblesse détectée de ce réseau de surveillance à l’époque : des communes du littoral, dont Rémire-Montjoly, n’étaient pas ou mal couvertes par le réseau de médecins sentinelles, 27 généralistes étaient chargés de faire remonter les cas suspects. Résultat on a aboutit à une sous-estimation du nombre de cas cliniquement évocateurs. Les auteurs de l’étude pointent enfin des données souvent incomplètes et manquantes aux urgences du Centre Médico Chirurgical de Kourou et de l’hôpital de Saint-Laurent du Maroni.
En situation d’épidémie, le nerf de la guerre, c’est l’information, autrement dit la connaissance du nombre de cas de dengue partout en Guyane. Car il faut réagir rapidement, tant dans l’accueil des patients que leur suivi et la lutte anti-moustiques. Or, pour l’épidémie de dengue de 2012-2013, l’étude pointe « l’insuffisance du suivi de la situation dans certains secteurs de l’intérieur, à partir des postes et centres de santé ». Le bulletin de veille sanitaire évoque des «données hebdomadaires manquantes et un rattrapage de données trop tardif et inadapté ». Autre faiblesse détectée de ce réseau de surveillance à l’époque : des communes du littoral, dont Rémire-Montjoly, n’étaient pas ou mal couvertes par le réseau de médecins sentinelles, 27 généralistes étaient chargés de faire remonter les cas suspects. Résultat on a aboutit à une sous-estimation du nombre de cas cliniquement évocateurs. Les auteurs de l’étude pointent enfin des données souvent incomplètes et manquantes aux urgences du Centre Médico Chirurgical de Kourou et de l’hôpital de Saint-Laurent du Maroni.