L’enquête de la rédaction se penche sur le vol de cuivre qui ne cesse d'augmenter en Guyane. Les conséquences sont parfois lourdes pour les entreprises mais aussi pour les particuliers. Alors existe-t-il une filière organisée à destination de pays frontaliers comme le Brésil ou le Suriname?
Le vol à grande échelle de câbles a pris ces dernières années une ampleur considérable. Désormais l'ensemble du territoire guyanais est touché. Pour la toute dernière affaire en date, il ne s’agissait pas d’un vol mais de câbles sectionnés pour neutraliser l'alarme d’un magasin de Cayenne. Les conséquences ont été importantes, puisque tout l’ouest guyanais a été privé de télécommunications mobiles et internet. Cela représentait plus de 12 000 clients touchés et surtout une grande partie de la Guyane coupée du monde.
Pour le ieutenant Eric Cantet, adjoint à la compagnie de gendarmerie de Matoury : « Les câbles une fois volés sont brûlés pour pouvoir récupérer la matière première. Le cuivre est ensuite revendu à des ferrailleurs peu scrupuleux pour être aiguillé sur le Brésil ou le Suriname où les cours du cuivre sont très importants ».
Le vol du cuivre cache-t-il une filière aujourd'hui très organisée ? Il n'y a aucune certitude pour le moment. A la gendarmerie on parle plutôt de vol d’opportunité.
Pour le ieutenant Eric Cantet, adjoint à la compagnie de gendarmerie de Matoury : « Les câbles une fois volés sont brûlés pour pouvoir récupérer la matière première. Le cuivre est ensuite revendu à des ferrailleurs peu scrupuleux pour être aiguillé sur le Brésil ou le Suriname où les cours du cuivre sont très importants ».
Le vol du cuivre cache-t-il une filière aujourd'hui très organisée ? Il n'y a aucune certitude pour le moment. A la gendarmerie on parle plutôt de vol d’opportunité.