L'issue dans le bras de fer qui oppose le BTP à l'Etat est proche

Marche du BTP dans les rues de Cayenne le 5 juin (image d'archive)
Le 5 juin dernier, les acteurs du BTP ont laissé à l'Etat jusqu'à fin juin pour rattraper des retards de paiement  qui bloquent leur secteur d'activité. La réunion du 29 juin n'a pas permis de satisfaire tous les points de revendication. Ce 30 juin est déterminant pour la suite de ce conflit.  
La rencontre sur le BTP entre les services de l’état, le préfet et une délégation de socioprofessionnels menée par la fédération du bâtiment a duré une heure et demi lundi 29 juin. Au final sur les 4 points de revendication déposés la moitié obtient satisfaction. La FRBTP n’est cependant pas d’accord avec les arguments avancés par l’Etat sur deux points cruciaux, l’augmentation de Ligne budgétaire unique, la LBU et le déblocage des chantiers en attente car 251 millions d’euros de chantier sont en jeu.

Le montant de la Ligne budgétaire unique demeure le principal point d'achoppement

Sur la LBU l’Etat avance 8 millions d’euros au lieu des 30 millions supplémentaires réclamés. Enfin sur les chantiers en souffrance particulièrement celui de la ZAC Saint-Maurice à Saint-Laurent du Maroni, le dossier serait sur le bureau du 1er ministre et pâtirait de la mobilisation nationale en cours autour de la crise grecque. Des points bloquants qui justifient une ultime rencontre ce mardi 30 juin à 11h en préfecture. En cas de nouvelle réponse insatisfaisante, la FRBTP mettra son ultimatum à exécution, à savoir blocage de l’aéroport Félix Eboué mais également de plusieurs points névralgiques de l’île de Cayenne.