C’est une bonne nouvelle pour l’avenir du spatial en Guyane. L’Agence Spatiale Européenne a signé hier à Paris avec l’industriel européen Airbus-Safran, le contrat de développement du futur lanceur Ariane 6.
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La décision politique de lancer le programme Ariane 6 a été prise en décembre par l’Europe spatiale. Mais avec la signature de ces contrats le 12 août à Paris, on passe à la phase opérationnelle. L’Agence Spatiale Européenne a paraphé avec le CNES le contrat de construction du pas de tir d’Ariane 6 à Kourou. Les terrassements ont commencé entre le site d’observation Colibri et le pas de tir Ariane 5. Un chantier de 600 millions d’euros dont 80 millions pour les sociétés guyanaises. Selon le CSG, la livraison est prévue en 2019 pour un premier lancement en 2020. D’ici là, il faudra mettre au point Ariane 6. L’agence spatiale européenne a signé un contrat avec Airbus Safran. 2 milliards 400 millions d’euros ont été investis par les pays membres pour faire décoller une fusée bien moins chère qu’Ariane 5, afin de faire face à la concurrence, notamment américaine, qui casse les prix.
L’agence spatiale européenne a également signé, le 12 août, un contrat avec la société italienne E.L.V. pour développer la prochaine génération du petit lanceur VEGA.
Un contrat de 395 millions d’euros. Le premier vol est prévu en 2018 depuis le CSG.
L’agence spatiale européenne a également signé, le 12 août, un contrat avec la société italienne E.L.V. pour développer la prochaine génération du petit lanceur VEGA.
Un contrat de 395 millions d’euros. Le premier vol est prévu en 2018 depuis le CSG.