Manoelzinho, le meurtrier présumé de 2 militaires français à Dorlin en 2012 et 1 complice ont été condamnés au Brésil à 9 ans de prison pour «trafic international et port d’armes d’usage restreint». L’affaire de Dorlin devrait être jugée avant la fin de l’année à Macapa.
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En juillet 2012, après une longue cavale en Guyane et au Brésil, «Manoelzinho» et «Brabo», son complice, sont arrêtés à Macapa.
Ils sont détenteurs de revolvers de calibre 9, achetés au Surinam. C’est pour ce trafic et ce port d’armes «d’usage restreint» que les deux hommes ont été condamnés à neuf ans de prison en juillet dernier au Brésil. Ce n’est qu’un début pour Manuel Moura Ferreira, alias Manoelzinho, le Petit Manuel en français, et son complice surnommé Brabo, le "méchant". En juin, le ministère public de l’Amapa a rendu son acte d’accusation sur l’affaire de Dorlin, ce qui ouvre la voie au procès. Les deux hommes sont accusés d’avoir tué deux militaires français à Maripasoula en Guyane le 27 juin 2012. Ils sont aussi poursuivis pour tentative d’homicide ce même jour contre 22 autres militaires, dont deux gendarmes gravement blessés. Le procès pourrait avoir lieu avant la fin de l’année, selon le procureur de l’Amapa.
Selon le ministère public de l’Amapa, les deux suspects risquent de 112 à 280 ans de prison autrement dit, la perpétuité.
Dans le cadre d’accords de coopération, la justice française a mené l’enquête, puis a transmis le dossier à la justice brésilienne pour le procès.
Manoelzinho est aussi suspecté d’une dizaine d’autres crimes commis à l’encontre de ressortissants brésiliens en Guyane
Ils sont détenteurs de revolvers de calibre 9, achetés au Surinam. C’est pour ce trafic et ce port d’armes «d’usage restreint» que les deux hommes ont été condamnés à neuf ans de prison en juillet dernier au Brésil. Ce n’est qu’un début pour Manuel Moura Ferreira, alias Manoelzinho, le Petit Manuel en français, et son complice surnommé Brabo, le "méchant". En juin, le ministère public de l’Amapa a rendu son acte d’accusation sur l’affaire de Dorlin, ce qui ouvre la voie au procès. Les deux hommes sont accusés d’avoir tué deux militaires français à Maripasoula en Guyane le 27 juin 2012. Ils sont aussi poursuivis pour tentative d’homicide ce même jour contre 22 autres militaires, dont deux gendarmes gravement blessés. Le procès pourrait avoir lieu avant la fin de l’année, selon le procureur de l’Amapa.
Selon le ministère public de l’Amapa, les deux suspects risquent de 112 à 280 ans de prison autrement dit, la perpétuité.
Dans le cadre d’accords de coopération, la justice française a mené l’enquête, puis a transmis le dossier à la justice brésilienne pour le procès.
Manoelzinho est aussi suspecté d’une dizaine d’autres crimes commis à l’encontre de ressortissants brésiliens en Guyane