Pour des raisons de neutralité, la signature du CPER s'est déroulée à la Préfecture, le Contrat de Plan Etat-Région 2015-2020. Les trois partenaires étaient donc présents : Rodolphe Alexandre, président du conseil régional, le préfet Eric Spitz et Alain Tien Long, président du conseil général.
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Il y avait très peu d’enthousiasme du président de Région lors de la signature du CPER ce matin au salon d la Préfecture de Guyane. Rodolphe Alexandre a rappelé les insuffisances des crédits abondés par l’Etat mais selon lui il y a urgence en la matière. C’est une volonté politique dit-il d’avoir une stratégie sur les 3 ans à venir à mi-chemin du contrat. Il faut répondre aux besoins démographiques de la Guyane en terme de constructions scolaires, d’infrastructures, d’énergie ou encore sur le volet numérique. De son côté Alain Tien-Long s’est montré moins timoré mais a tout de même rappelé, qu’il faudra tenir compte de la réalité et des contraintes budgétaires. La construction de trois nouveaux collèges et celle du centre des mémoires de Guyane sont parmi les priorités.
Le reportage de Laurent Marot
Une nouvelle mouture, peut-être avec l'avènement de la CTG
Les trois partenaires du CPER, Etat-Région et Département espèrent tous que de nouvelles discussions dans la cadre de la CTG, la Collectivité Territoriale de Guyane, interviendront d’ici au mois de septembre 2016. Cette « revoilure » du CPER, c’est le terme employé lors de la signature, implique une forte mobilisation des services de l’Etat. D’ailleurs le préfet a indiqué qu’il faudra dépenser beaucoup d’argent dans les prochains mois pour montrer qu’il y a de gros besoins en Guyane. Dès maintenant quelques 90 millions d’euros sont mobilisés pour les opérations urgentes.Le reportage de Laurent Marot