Dans le conflit des sapeurs pompiers en Guyane, pas un signe d'ouverture à des négociations. La direction et les grévistes ne se sont toujours pas rencontrés après sept jours de grève, le mouvement pourrait se durcir.
Au septième jour de grève, le ton monte chez les sapeurs pompiers grévistes qui représentent près de 20% des effectifs. Depuis lundi 28 septembre, les entrées et sorties de l’état major sont bloquées suite à un durcissement de l’intersyndicale UTG/CGT SDIS Guyane et UNSA SDIS 973. Près d’une semaine après la rencontre du 21 septembre dernier avec le président du Conseil Général, aucune discussion n’a été entamée avec le directeur du SDIS hors du département pour le moment.
Stéphène Patient, le secrétaire général UTG/CGT SDIS Guyane déclare : « il y a du monde avec nous, la mobilisation reste présente ainsi que la détermination. On ne veut pas nous entendre, ça veut dire que l’on ne nous prend pas au sérieux. On fera en sorte que l’on nous prenne au sérieux ».
En l’absence du directeur du SDIS en mission en métropole, c’est le commandant Jean-Albert Lama qui gère le service, mais il n’est pas habilité à ouvrir des négociations.
Le point fort des revendications de l’intersyndicale est la problématique des moyens. Selon les grévistes, au niveau de l’atelier départemental du SDIS, seul quatre mécaniciens sont en poste et assurent la maintenance d’un parc de 190 véhicules avec des conditions de travail dégradées.
Fred Florimont, le secrétaire général UNSA SDIS 973 explique : « nous avons cinq ambulances en réparation et trois engins contre la lutte des incendies qui sont hors service. La situation est à fil-tendu car nous n’avons pas de parc de réserve ».
Le reportage de Marc Philippe Coumba et Abel Parnasse
Stéphène Patient, le secrétaire général UTG/CGT SDIS Guyane déclare : « il y a du monde avec nous, la mobilisation reste présente ainsi que la détermination. On ne veut pas nous entendre, ça veut dire que l’on ne nous prend pas au sérieux. On fera en sorte que l’on nous prenne au sérieux ».
En l’absence du directeur du SDIS en mission en métropole, c’est le commandant Jean-Albert Lama qui gère le service, mais il n’est pas habilité à ouvrir des négociations.
Le point fort des revendications de l’intersyndicale est la problématique des moyens. Selon les grévistes, au niveau de l’atelier départemental du SDIS, seul quatre mécaniciens sont en poste et assurent la maintenance d’un parc de 190 véhicules avec des conditions de travail dégradées.
Fred Florimont, le secrétaire général UNSA SDIS 973 explique : « nous avons cinq ambulances en réparation et trois engins contre la lutte des incendies qui sont hors service. La situation est à fil-tendu car nous n’avons pas de parc de réserve ».
Le reportage de Marc Philippe Coumba et Abel Parnasse