Les lycéens de Cayenne ont à leur tour rejoint les rangs de la protestation contre les violences aux abords et dans les établissements scolaires le 13 octobre. Après une réunion avec les autorités, ils ont levé leur mouvement.
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La circulation a repris son cours sur l’avenue Voltaire à Cayenne. Les élèves du lycée Max-Joséphine ont levé le barrage qu’ils ont érigé tôt ce mardi matin.
La décision a été prise à l’issue de la réunion en présence du cabinet du Préfet, de représentants du rectorat, de la mairie de Cayenne et de la police municipale. Toutes les parties se sont entendues autour d’un cahier des charges établissant des objectifs à atteindre pour le retour à la sécurité aux abords de l’établissement. Des rondes de la police municipale, des caméras de surveillance, des horaires aménagés pour le ramassage ont été évoqués.
Depuis la semaine dernière, le sujet est brûlant. Après Anne-Marie-Javouhey et Felix-Eboué à Cayenne, les lycéens d’autres établissements prennent le relais pour interpeller les autorités mais aussi les parents et leur faire savoir qu’ils veulent que la violence cesse.
Les services de l’Etat restent toutefois prudents et estiment qu’il ne faut pas généraliser la situation.
Lundi, le recteur d’académie Philippe Lacombe exprimait ses craintes quant à la récupération de ces mouvements, dénonçant même la présence de collectifs instrumentalisant les élèves à quelques jours des vacances et à quelques semaines de l’élection pour la collectivité territoriale.
Clairement visé, le collectif Trop Violans était présent ce mardi matin pour rappeler son rôle de soutien au mouvement et s’est défendu de toute influence sur les élèves. La vice-présidente du mouvement, Marie-Eugénie Tabélé, a estimé ne pas avoir de compte à rendre au rectorat.
La décision a été prise à l’issue de la réunion en présence du cabinet du Préfet, de représentants du rectorat, de la mairie de Cayenne et de la police municipale. Toutes les parties se sont entendues autour d’un cahier des charges établissant des objectifs à atteindre pour le retour à la sécurité aux abords de l’établissement. Des rondes de la police municipale, des caméras de surveillance, des horaires aménagés pour le ramassage ont été évoqués.
Depuis la semaine dernière, le sujet est brûlant. Après Anne-Marie-Javouhey et Felix-Eboué à Cayenne, les lycéens d’autres établissements prennent le relais pour interpeller les autorités mais aussi les parents et leur faire savoir qu’ils veulent que la violence cesse.
Les services de l’Etat restent toutefois prudents et estiment qu’il ne faut pas généraliser la situation.
Lundi, le recteur d’académie Philippe Lacombe exprimait ses craintes quant à la récupération de ces mouvements, dénonçant même la présence de collectifs instrumentalisant les élèves à quelques jours des vacances et à quelques semaines de l’élection pour la collectivité territoriale.
Clairement visé, le collectif Trop Violans était présent ce mardi matin pour rappeler son rôle de soutien au mouvement et s’est défendu de toute influence sur les élèves. La vice-présidente du mouvement, Marie-Eugénie Tabélé, a estimé ne pas avoir de compte à rendre au rectorat.