Plus rien ne va à droite à moins de 2 mois de l'élection de la CTG

Paulin Bruné et Rémy-Louis Budoc ( parti Les Républicains)
C’est le feuilleton politique du moment. Celui de la droite guyanaise, Pour l'heure c'est l'incompréhension qui domine. Au mois de septembre, tous les partis de droite et le centre partaient ensemble à la bataille électorale pour la CTG. Depuis cette union a volé en éclat.
A droite il est difficile de comprendre ce qui se passe tant le feuilleton est à rebondissements. Hier le 12 octobre, dernier épisode en date, ce devait être l’épilogue. Les 4 partis qui ne se sont pas rangés derrière les républicains avec Rémy Louis Budoc devaient présenter leur tête de liste.
Mais à quelques heures de la conférence de presse : nouveau coup de tonnerre. L'événement est annulé et l'on reparle d’un retour sur la table des négociations de l’ensemble des partis de l’Union de la droite guyanaise appelée désormais « l’Union Guyane », laissant espérer une énième fois le rassemblement.

Une dispersion des forces sur deux listes

Mais voilà qu'une seconde liste qui représenterait, l’UPPG (l'Union pour le progrès guyanais), le RPGR, Objectif Guyane et le Modem est annoncée.
Contacté lundi 12 octobre, Rémy Louis Budoc, indique être serein et parle d’une liste d’union qui n’a que le nom. Le candidat des républicains évoque, ironiquement, des négociations qui portent sur les places plutôt que sur le programme.
La présentation de la tête de liste des autres partis est finalement annulée. Les membres parlent de négociations avec tout le monde car personne n’a quitté la charte qui les relie.
Pour finir, on apprend qu’Objectif Guyane, l’un des partis, s’est retiré et n’a pas assisté aux dernières réunions. Fabien Covis, chef de fil d'Objectif Guyane se positionne pour une union de toute la droite guyanaise et rien d'autre. Ayant signé une Charte en faveur de l'union des forces de droite et pour répondre à la majorité des membres de son parti Fabien Covis indique qu'il se rangera au côtés de la tête de liste de cette union mais que s'il devait y avoir deux listes de droite son parti et lui ne suivrai ni l'une ni l'autre.

L'analyse de José Charles Nicolas