Christiane Taubira, une icône qui n'appartient plus à la Guyane

La garde des Sceaux invitée du journal le 2 novembre
Line Létard conduira la liste Walwari les 6 et 13 décembre prochains lors de l'élection de la CTG. La conseillère régionale et municipale de Kourou mènera ses troupes à la bataille en l'absence de Christiane Taubira.
"Je suis sur les sujets majeurs en Guyane. Pas sur les disputes quotidiennes..." déclarait Christiane Taubira dans les colonnes du quotidien France Guyane le 13 août dernier. La garde des Sceaux était interrogée à l'époque sur son investissement futur en Guyane, investissement politique s'entend. Des propos qui ont déçu, surtout dans les rangs des militants Walwari. Mais des termes pesés pour tenter de faire admettre, d'instiller dans les esprits que Christiane Taubira n'est plus une propriété guyanaise, mais bien plus. Une marque déposée et reconnue. Une personnalité engagée au plan national, on le sait, sur des questions de justice, d'éducation et de solidarité. Et à l'international, peu de personnes le savent, sur les problématiques liées à la pauvreté et au développement.
S'il est vrai, qu'il est des projets de société qui valent certains ministères, avouons que Christiane Taubira dans la course à la CTG, la chose paraissait plus qu'improbable.
Personnalité désormais emblématique, une icône même, pour certains, d'une gauche nationale, progressiste et réformiste autant dans ses idées que dans ses pratiques. Replonger dans la mêlée politicienne locale pour essuyer les coups d'une campagne rude sans garantie de victoire, la perspective a de quoi rafraîchir mêmes les plus ardents politiques, Christiane Taubira y compris.
Et puis d'ailleurs une icône, une image sainte, cela se prie mais ne se souille pas.