A Apagui, les élèves n’ont pu effectuer leur rentrée le 2 novembre. Il s’agit de l’une des écoles les plus isolées de Guyane située dans la commune de Grand Santi. Leurs enseignants ont été perturbés par le cambriolage de leurs logements durant les vacances scolaires.
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Les voleurs sont repartis avec de la nourriture, du matériel informatique et des bijoux. Un calvaire pour ces enseignants « de l’extrême » qui n’ont pas eu de chance puisque dimanche soir en retournant à Apagui. Ils ont eu très peur alors qu’ils naviguaient sur le Maroni.
Une frayeur qui aurait pu très mal se terminer. Dimanche, après des vacances scolaires sur le littoral, 7 des 9 enseignants dont la directrice de l’école ont pris une pirogue à Saint-Laurent du Maroni pour retourner à Apagui, ce bout de terre où il n’y a que l’école et leurs logements car les élèves habitent dans les différents « campoe » (villages) situés aux alentours. Deux de leurs enfants font partie de ce périple de 8h de navigation sur le Maroni.
Le niveau de l’eau est très bas, les passages de sauts sont difficiles. Vers 19h00, premier incident, leur pirogue fait mine de chavirer alors que la nuit vient à peine de tomber.
Plus loin l’embarcation, reste cette fois, bloquée dans des rochers au beau milieu du fleuve. Le courant est fort, il fait nuit et tout le monde est obligé de descendre dans une ambiance de peur, de pleurs et de cris.
Alors que le groupe semble dans l’impasse, un enseignant réussit à contacter un ami piroguier qui arrive rapidement pour les secourir.
Épuisés, mouillés et surtout effrayés, ils ont pu arriver à bon port mais ont du laisser toutes leurs affaires dans l’embarcation (affaires personnelles, fret pour tenir 7 semaines sur place loin de tout) . Afin parvenus à bon port,’ils découvrent que leurs logements ont été cambriolés. Certains enseignants n’ont pas pu reprendre les cours, traumatisés sans aucun doute par cette double mésaventure
Une frayeur qui aurait pu très mal se terminer. Dimanche, après des vacances scolaires sur le littoral, 7 des 9 enseignants dont la directrice de l’école ont pris une pirogue à Saint-Laurent du Maroni pour retourner à Apagui, ce bout de terre où il n’y a que l’école et leurs logements car les élèves habitent dans les différents « campoe » (villages) situés aux alentours. Deux de leurs enfants font partie de ce périple de 8h de navigation sur le Maroni.
Le niveau de l’eau est très bas, les passages de sauts sont difficiles. Vers 19h00, premier incident, leur pirogue fait mine de chavirer alors que la nuit vient à peine de tomber.
Plus loin l’embarcation, reste cette fois, bloquée dans des rochers au beau milieu du fleuve. Le courant est fort, il fait nuit et tout le monde est obligé de descendre dans une ambiance de peur, de pleurs et de cris.
Alors que le groupe semble dans l’impasse, un enseignant réussit à contacter un ami piroguier qui arrive rapidement pour les secourir.
Épuisés, mouillés et surtout effrayés, ils ont pu arriver à bon port mais ont du laisser toutes leurs affaires dans l’embarcation (affaires personnelles, fret pour tenir 7 semaines sur place loin de tout) . Afin parvenus à bon port,’ils découvrent que leurs logements ont été cambriolés. Certains enseignants n’ont pas pu reprendre les cours, traumatisés sans aucun doute par cette double mésaventure