L’arène des premier jeux mondiaux des peuples autochtones a été envahie par une centaine de manifestants des peuples premiers. La tribune d’honneur a été prise d’assaut par une étudiante indigène qui dénonce au nom de son peuple la PEC 215. C’est une proposition d’amendement de délimitation du territoire. A titre d’exemple, dans le Mato Grosso depuis 1915, Les indiens Guarani ont perdu plus de 90% de leur terre.
Un amérindien dans la foule témoigne : « si cette loi est adoptée, notre peuple va perdre tout ses droits. On va vivre comme les blancs, parce que les non-indigènes vont nous dérober toutes nos ressources naturelles et malheureusement, nous n’aurons plus la liberté de vivre comme nos ancêtres, en communauté comme ici ».
Jhonny Ayarza est un indigène du Panama, il est de l’Ethnie de Kuna, il explique : « les projets des néolibéraux qui gouvernent notre pays sont très mauvais pour notre peuple. Pour nous, le message est clair, sans terre nous ne pourrons pas éduquer nos enfants. C’est pour cela que nous devons lutter pour notre terre, pour instituer nos choix et notre manière de vivre ».
Le reportage de Vanessa Porphyre et Alfonso Martinez