C'est du sport, mais c'est surtout une pratique très utile, parfois même vitale : apprendre à nager. En Guyane, ce n'est pas évident pour tous les enfants, et notamment ceux des communes isolées, où il n'existe pas toujours de piscine municipale.
Apprendre à nager à tous les enfants de Guyane, même ceux des communes isolées, qui n’ont pas de piscine municipale, c’est l’objectif de l’opération « Ma Guyane nage ». A Grand Santi, une commune de plus de six mille habitants, il n’y a pas de piscine en dur. Les enfants apprennent donc à nager comme ils peuvent dans le fleuve. Grâce à l’opération « Ma Guyane nage », les élèves de cours moyen et de 6ème de la commune peuvent affiner leur technique. La piscine est une structure gonflable, installée pour huit semaines au bord du Maroni, les élèves sont attentifs et intéressés.
A l’origine de cette opération menée par le rectorat, Myrtho Mandé, le président du comité régional de natation, son crédo : tous les enfants de Guyane ont le droit d’apprendre à nager, il explique : « Si il n’y a pas de bassin en dur, on peut apprendre à nager en milieu naturel. C’est l’avantage de la Guyane, nous avons des fleuves. Dès lors que toutes les conditions sont réunies, la sécurités et une bonne équipe d’encadrement, on peut faire des choses ».
Jeudi 05 novembre, à Gran Santi, le rectorat a présenté l’opération à ses partenaires, un budget d’un million d’euro sur l’année scolaire, l’objectif est aussi de réduire le nombre de noyades d’enfants. Philippe Lacombe, le recteur de la Guyane explique les raison d’un tel projet : « la Guyane est le département où il y a le plus de noyades juvéniles. L’objectifs est simple, apprendre à nager à un maximum d’enfants, l’eau étant un élément naturel de la vie en Guyane ».
Le rectorat compte favoriser d’ici 2017 l’installation de bassins permanents dans cinq communes. Après grand Santi, la piscine gonflable sera installée fin novembre à Maripasoula, puis l’année prochaine à St Georges, Papaïchton, et Camopi.
Le reportage de Laurent Marot
A l’origine de cette opération menée par le rectorat, Myrtho Mandé, le président du comité régional de natation, son crédo : tous les enfants de Guyane ont le droit d’apprendre à nager, il explique : « Si il n’y a pas de bassin en dur, on peut apprendre à nager en milieu naturel. C’est l’avantage de la Guyane, nous avons des fleuves. Dès lors que toutes les conditions sont réunies, la sécurités et une bonne équipe d’encadrement, on peut faire des choses ».
Jeudi 05 novembre, à Gran Santi, le rectorat a présenté l’opération à ses partenaires, un budget d’un million d’euro sur l’année scolaire, l’objectif est aussi de réduire le nombre de noyades d’enfants. Philippe Lacombe, le recteur de la Guyane explique les raison d’un tel projet : « la Guyane est le département où il y a le plus de noyades juvéniles. L’objectifs est simple, apprendre à nager à un maximum d’enfants, l’eau étant un élément naturel de la vie en Guyane ».
Le rectorat compte favoriser d’ici 2017 l’installation de bassins permanents dans cinq communes. Après grand Santi, la piscine gonflable sera installée fin novembre à Maripasoula, puis l’année prochaine à St Georges, Papaïchton, et Camopi.
Le reportage de Laurent Marot