Les réseaux sociaux sous haute surveillance en Guyane

Une cellule de la gendarmerie en surveillance des réseaux sociaux guyanais
L'état d'urgence déclaré en Guyane renforce le pouvoir de police du Préfet et parmi les priorités, la lutte contre la propagande djihadiste sur internet. Le parquet de Cayenne a mis en garde également ceux qui feraient l'apologie des crimes terroristes, ils seront punis avec la plus grande sévérité.
" j'ai demandé aux services des renseignements civil et militaire d'avoir une veille encore plus intense, sur tout sur les messages diffusés sur les réseaux sociaux. On y voit tout et n'importe quoi et c'est un facteur me semble-t-il de violence " : Eric Spitz, Préfet de Région Guyane.
C'est en ces mots que le Préfet de la Guyane aborde l'un des points importants de l'application de l'état d'urgence sur le territoire, la surveillance des réseaux sociaux. 


La surveillance "numérique" en Guyane

En Guyane, une cellule spécialisée composée de gendarme est chargée de surveiller internet et les réseaux sociaux, à la recherche de tout message faisant l'apologie du terrorisme. Au parquet de Cayenne, Eric Vaillant procureur de la république rappelle que ce crime peut-être puni de 5 ans d'emprisonnement : " Nous serons très ferme sur les apologies, il y aura des enquêtes, des poursuites et des sanctions. Après 129 morts et des centaines de blessés, on ne peut pas plaisanter avec ça ". 

Le reportage de Jean-Marc D'Abreu et Franck Fernandes