La saison sèche, cette année a été très intense depuis le mois de septembre et encore en ce début du mois de décembre où l'on attend toujours les pluies.
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Le spectacle de la vallée du Maroni qui s'offre à l'atterrissage en avion est assez étonnant : le fleuve est parsemé de bancs de sable voire de petits îlots . A cette période de l'année, c'est plutôt rare. Les répercussions se font ressentir pour tous ceux qui utilisent le fleuve, c'est à dire tout le monde.
Une situation pénible pour les habitants de la région que le fret aérien ne peut compenser.
Une pénurie de denrées par ailleurs chères sur les rives française et surinamaise
Les pirogues de fret mettent parfois trois jours pour arriver de Saint-Laurent du Maroni à Maripasoula,au lieu d'un seul jour. Elles consomment aussi beaucoup plus de carburant car les sauts à franchir sont nombreux et ne peuvent embarquer que peu de chargement. Quant une embarcation peut transporter jusqu'à huit tonnes de fret en temps normal, elle doit se contenter de trois tonnes aujourd'hui. Les étals des commerces guyanais mais aussi surinamais en payent les conséquences. Ils sont clairsemés, les bouteilles d'eau, par exemple, sont rares. En conséquence, les prix pratiqués sont élevés.Une situation pénible pour les habitants de la région que le fret aérien ne peut compenser.