La vente des pétards très encadrée en Guyane

Durant la période de fin d'année, l'utilisation des pétards est réglementée. A Saint-Laurent, il est facile de s'approvisionner au Suriname. Gendarmes et policiers sont donc mobilisés pour stopper la vente et l'utilisation des ces explosifs.
En opération concertée, la police de l'air et des frontières, les gendarmes et le Sous-préfet quadrillent la ville de Saint-Laurent. Ils vont à la rencontre des commerçants susceptibles de vendre des pétards afin de leurs expliquer les mesures prisent à l'encontre de ces explosifs.
Un arrêté daté du 23 novembre stipule que la vente des gros pétards est interdite, sauf sur présentation d'une dérogation. Les commerçants sont désormais tous prévenus. En cas de non respect, l'arrêté prévoit une saisie des stocks et une lourde amende. Pour les forces de l'ordre, il est impératif de renforcer les actions auprès des vendeurs de pétard, notamment avec le Suriname. Claude Vo-Dinh, Sous-préfet de Saint-Laurent explique que des accords ont été passés avec le pays voisin (Suriname) pour juguler la vente des explosifs en direction de la Guyane. 
A l'approche des fêtes, la prévention et la répression s'intensifient. Les gendarmes patrouillent également tous les jours à la sortie des classes devant les lycées, là où les pétards circulent le plus librement.

Le reportage d’Alice lauréat et Eric Léon