Eric Spizt : Il n'y a pas de fatalité

Eric Spizt quitte la Guyane le 7 janvier
Le préfet Eric Spizt quitte définitivement la Guyane le 7 janvier. Il est resté 2 ans et demi dans notre région. Son action aura été très diversifiée entre mouvements sociaux, lutte contre l'orpaillage illégal, la pêche clandestine comme la mise en route de l'Université de Guyane. 

Le reportage de Thierry Merlin qui revient sur l'action du préfet Eric Spizt
Durant tout son séjour en Guyane, le préfet Spizt a appliqué sa méthode. Une méthode simple celle de répéter à ses équipes "Il n'y a pas de fatalité". Pour lui même en arrivant sur le territoire amazonien, il a fait sienne la maxime de Félix Eboué : "aimer pour comprendre, comprendre pour agir".  Ainsi armé il a sillonné la Guyane. Parmi ses motifs de satisfaction, Eric Spizt relève la lutte contre l'orpaillage clandestin, en 2013 à son arrivée on comptait 617 sites illégaux, ils sont 200 en 2016. Une réussite qui résulte aussi de la coopération instaurée avec le Brésil et le Surinam. Il en est de même pour la pêche clandestine. 
Des solutions ont pu aussi être trouvées pour les conflits du BTP comme du Medef, les chambres consulaires au bord de la faillite ont pu être relevées ainsi que que la société immobilière de la Siguy.
Eric Spitz laisse le soin au guyanais de juger de son action. Il quitte notre région habité d'un mélange de tristesse et de détermination pour son nouveau poste de préfet de la Drôme à compter du 16 janvier. 

Eric Spizt interrogé par Roland Pidéry