Très peu de témoins se sont présentés à la cours d'assise de Cayenne vendredi pour le premier jour de ce procès.
Seuls six témoignages ont été donnés à la barre vendredi pour le premier jour du procès à la cour d'assise du meurtre d'Amélie Gaillard. Pourtant, 25 personnes étaient convoquées. Point commun pour tous : une mémoire qui défaille quand il s’agit de déterminer l’implication des deux frères Rudy Yago et Johnny Wardrope lors des échanges de coups de feu dans le soundsystem du 8 août 2010. L'ancienne petite amie de Rudy Yago affirme avoir refait sa vie : « Je ne me rappelle pas ce qui s’est passé », affirme-t-elle avec aplomb. Et pourtant, dans son sac à main était cachée l’arme qui a tué Amélie Gaillard. D’autres prétextent la confusion au moment des tirs, des dizaines de personnes se mettant alors à l’abri. Comme cet ami, Russel Wilson, qui ne se souvient de Rudy Yago qu'à travers deux coups de feu tirés en l’air, pas ceux orientés vers la foule.
Les deux accusés présents sont restés attentifs, presque impassibles, tout au long de la journée. Leur parcours sera étudié lundi. Déjà vendredi, leur mère a témoigné accablant Rudy Yago, un fils violent dont elle s’est peu occupée et décrivant son cadet Johnny comme fortement influençable.
Les deux accusés présents sont restés attentifs, presque impassibles, tout au long de la journée. Leur parcours sera étudié lundi. Déjà vendredi, leur mère a témoigné accablant Rudy Yago, un fils violent dont elle s’est peu occupée et décrivant son cadet Johnny comme fortement influençable.