En marge des costumes, des sourires, et des rythmes entraînants, le carnaval à Cayenne soulève aussi ce qui est devenu un véritable casse-tête : le problème de la sécurité. Malgré le dispositif de contrôle, chaque dimanche le constat est le même : la fête est en partie gâchée par des bagarres.
Comme chaque dimanche durant cette période, Cayenne fête son carnaval. Des dizaines de groupes dans les rues et des milliers de spectateurs sont venus profiter du défilé. Pour que la fête soit belle, le comité a prévu un encadrement. Ils sont en t-shirt blanc et son chargés du bon déroulé des festivités. Fabrice Alphonse, encadrant pour le comité du festival du carnaval de Cayenne explique : " nous sommes là juste pour réguler les groupes, pour qu'ils ne soient pas trop collés et qu'ils finissent à l'heure, nous sommes une douzaine ".
Kassialata est l'un des groupes les plus connus de Guyane, il draine dans son sillon des centaines de jeunes des quartiers de Cayenne. Pas de déguisement pour eux et souvent beaucoup de violence. Ils se font appeler : "les voltigeurs". L'un d'eux témoigne : " moi, j'en ai rien à foutre du carnaval, je suis là pour les meufs...". Pour Kassialata, "les voltigeurs" c'est un vrai souci, Stéphane Sainte-Foie le président de l'association témoigne : " ils s'amusent (les voltigeurs), mais ils ternissent l'image du groupe et par rapport à ça, on est le groupe à "bordel" de la Guyane (...) On dit que l'on est victime de notre succès, j'aurai tendance à dire que c'est la société qui est victime de son échec ".
Le reportage de Jocelyne Helgouach et Elise Ramirez
Kassialata est l'un des groupes les plus connus de Guyane, il draine dans son sillon des centaines de jeunes des quartiers de Cayenne. Pas de déguisement pour eux et souvent beaucoup de violence. Ils se font appeler : "les voltigeurs". L'un d'eux témoigne : " moi, j'en ai rien à foutre du carnaval, je suis là pour les meufs...". Pour Kassialata, "les voltigeurs" c'est un vrai souci, Stéphane Sainte-Foie le président de l'association témoigne : " ils s'amusent (les voltigeurs), mais ils ternissent l'image du groupe et par rapport à ça, on est le groupe à "bordel" de la Guyane (...) On dit que l'on est victime de notre succès, j'aurai tendance à dire que c'est la société qui est victime de son échec ".
Le reportage de Jocelyne Helgouach et Elise Ramirez