Durant quelques jours, les eaux du littoral ont été limpides. Elles ont donné aux plages guyanaises des allures de paysages de cartes postales caribéennes. Si le phénomène n’est pas nouveau, il est cependant étrange de l’apprécier en début d’année.
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Le BRGM, le bureau de recherches géologiques et minières procède à un certain nombre de relevés notamment sur les dynamiques des plages et le déplacement des bancs de vase. La vase justement, si d’habitude elle empoisonne nos lieux de baignade, elle est à l’origine de cette eau translucide qui a surpris tout le monde la semaine dernière.
Selon Laure Verneyre, directrice du BRGM cela s'explique facilement : « On a actuellement au niveau de l’estuaire du Mahury, et des plages de Rémire, un très large banc de vase qui a tendance à protéger les côtes de la houle et donc limité un peu plus l’érosion et la remise en suspensions du sable et des matériaux »
Le phénomène plutôt agréable est principalement concentré dans les anses des plages de l’île de Cayenne. Il est en revanche moins important à Kourou ou encore dans l’ouest de la Guyane.
Autres explications : la pluviométrie. La saison des pluies tarde à arriver. Conséquences : le débit des fleuves est plus faible que d’habitude.
«La fait que l’on ait aussi des régimes de débit au niveau des fleuves un peu plus faibles que d’habitude, empêche aussi la remise en suspension des matériaux donc d’alimentation d’alluvions sur la côte »
Alors pas trop de réjouissances hâtives, quand on observe au large, il y a de la turbidité. Les eaux claires ne sont pas homogènes.
«Notamment à Buzaré, ou à l’anse Chaton. En revanche au large de Rémire, on voit clairement que la coloration de l’eau est normale. C'est-à-dire habituelle : de couleur marron. »
Ce n’est pas un phénomène qui durera. Néanmoins, tout le temps où se banc de vase protégera l’île de Cayenne, au niveau de la capitale, on aura forcément une érosion moins forte que sur les plages et donc moins de matières en suspension.
Le mieux c’est d’en profiter. El nino a tendance à faire reculer l’arrivée de la saison des pluies. Le banc de vase est installé pour un certain nombre de mois.
Quant à la présence de poissons. Selon l’IFREMER, le phénomène n’aurait aucune incidence sur les ressources halieutiques. Devenu plus claire et donc moins chargée d’alluvions, l’eau est un peu plus salée.
Les explications du directeur de l'Ifremer Fabian Blanchard océanographe
Selon Laure Verneyre, directrice du BRGM cela s'explique facilement : « On a actuellement au niveau de l’estuaire du Mahury, et des plages de Rémire, un très large banc de vase qui a tendance à protéger les côtes de la houle et donc limité un peu plus l’érosion et la remise en suspensions du sable et des matériaux »
Le phénomène plutôt agréable est principalement concentré dans les anses des plages de l’île de Cayenne. Il est en revanche moins important à Kourou ou encore dans l’ouest de la Guyane.
Autres explications : la pluviométrie. La saison des pluies tarde à arriver. Conséquences : le débit des fleuves est plus faible que d’habitude.
«La fait que l’on ait aussi des régimes de débit au niveau des fleuves un peu plus faibles que d’habitude, empêche aussi la remise en suspension des matériaux donc d’alimentation d’alluvions sur la côte »
Alors pas trop de réjouissances hâtives, quand on observe au large, il y a de la turbidité. Les eaux claires ne sont pas homogènes.
«Notamment à Buzaré, ou à l’anse Chaton. En revanche au large de Rémire, on voit clairement que la coloration de l’eau est normale. C'est-à-dire habituelle : de couleur marron. »
Ce n’est pas un phénomène qui durera. Néanmoins, tout le temps où se banc de vase protégera l’île de Cayenne, au niveau de la capitale, on aura forcément une érosion moins forte que sur les plages et donc moins de matières en suspension.
Le mieux c’est d’en profiter. El nino a tendance à faire reculer l’arrivée de la saison des pluies. Le banc de vase est installé pour un certain nombre de mois.
Quant à la présence de poissons. Selon l’IFREMER, le phénomène n’aurait aucune incidence sur les ressources halieutiques. Devenu plus claire et donc moins chargée d’alluvions, l’eau est un peu plus salée.
Les explications du directeur de l'Ifremer Fabian Blanchard océanographe