Après une année 2015 marquée par le succès, Arianespace va débuter ce mercredi 27 janvier la campagne 2016 des lancements. Une Ariane 5 emportera dans l'espace le satellite Intelsat 29. La fenêtre de tir s’ouvre à 20h20.
12 sur 12, c'est la note obtenue par Arianespace en 2015. Réussir 12 lancements en 12 mois n'est pas une première pour la société commerciale. Elle a déjà réalisé par trois fois cet exploit dans le passé, en 1997, en 2000 et en 2002, mais c'était avec des Ariannes 4 et 5. Cette fois, c'est avec trois lanceurs différents, Ariane, Soyouz et Véga. Cette performance arrive à point nommé, car la concurrence se fait rude avec la réussite des Américains de SpaceX et le retour des russes avec Proton.
Pour conserver le leadership, il faut non seulement aligner les lancements avec succès, mais aussi signer des contrats. Arianespace en a conclus pour 2.5 milliards d'euros en 2015. Un succès commercial dû à une baisse des prix des lancements et à la diversité de sa gamme de lanceurs. Reste que l'avenir n'est pas encore assuré, en 2016 il faudra remettre sa place de leader en jeu en continuant à lancer tout en maîtrisant les coûts. Arianespace va devoir en attendant l'arrivée d'Ariane 6 maintenir ses prix, et espérer que la concurrence ne parviennent pas à baisser les siens (grâce aux lanceurs réutilisables). Autant dire que dans le spatial rien n'est jamais acquis.
Le reportage de Jean-Gilles Assard
Stéphane Israël le PDG d'Arianespace était l’invité du journal de Guyane1ère, il répondait aux questions de Roland Pideri
Pour conserver le leadership, il faut non seulement aligner les lancements avec succès, mais aussi signer des contrats. Arianespace en a conclus pour 2.5 milliards d'euros en 2015. Un succès commercial dû à une baisse des prix des lancements et à la diversité de sa gamme de lanceurs. Reste que l'avenir n'est pas encore assuré, en 2016 il faudra remettre sa place de leader en jeu en continuant à lancer tout en maîtrisant les coûts. Arianespace va devoir en attendant l'arrivée d'Ariane 6 maintenir ses prix, et espérer que la concurrence ne parviennent pas à baisser les siens (grâce aux lanceurs réutilisables). Autant dire que dans le spatial rien n'est jamais acquis.
Le reportage de Jean-Gilles Assard