Autant le courbaril est un arbre apprécié pour son bois et ses propriétés médicinales, autant son fruit, dont c'est actuellement la saison, suscite le rejet, au point d'être surnommé "caca chien" en Guyane.
Le courbaril (hymenaea courbaril) est un arbre familier pour les habitants de Cayenne, puisqu'on en trouve entre l'avenue d'Estrées et le cimetière, au jardin botanique, au pied du Montabo et à l'entrée du Novotel. C'est un gros arbre de la famille des césalpiniacées, qui peut faire trente mètres de haut, et qui est commun dans toute l'Amérique centrale du Sud. Son tronc est lisse et gris clair, et ses feuilles alternes et opposées sont d'un vert éclatant. Ses fleurs sont blanches, et ses fruits sont des gousses de couleur brique, avec une coque très dure. A l'intérieur de la coque, se trouve une chair jaunâtre et poudreuse, comestible, qui entoure des graines rouge sombre.
Le bois du courbaril est recherché en ébénisterie et considéré comme un bois semi-précieux ; aussi trouve-t-on sur internet une abondante littérature sur ses caractéristiques et ses usages. Il s'agit d'un bois brun-rouge, lourd, d'une densité de 0,94, et assez dur à travailler. Il résiste plus ou moins bien aux champignons et aux insectes. Le courbaril sécrète une résine également utilisée pour la fabrication de vernis, notamment en poterie.
En Guyane, le fruit du courbaril est appelé "caca chien" à cause de son odeur déplaisante, et est dédaigné par la population. Dans le reste de l'Amérique du Sud, pourtant, le fruit du courbaril est employé pour fabriquer des boissons énergétiques, du fait de sa richesse en éléments nutritifs. Il est alors ajouté à des jus de fruits ou du lait, et est employé comme épaississant. Le principal atout du fruit du courbaril est qu'il est extrêmement bien toléré par les estomacs les plus délicats, et qu'on n'a jamais reporté d'effets secondaires liés à son utilisation. Cela en fait un fruit idéal pour les convalescents, les sportifs, et les carnavaliers qui parviendraient à faire abstraction de son odeur. Car il est vrai que le courbaril ne fait pas l'unanimité : "Kaka chyen chwit…pou sa ki kontan kaka chyen !"
Le bois du courbaril est recherché en ébénisterie et considéré comme un bois semi-précieux ; aussi trouve-t-on sur internet une abondante littérature sur ses caractéristiques et ses usages. Il s'agit d'un bois brun-rouge, lourd, d'une densité de 0,94, et assez dur à travailler. Il résiste plus ou moins bien aux champignons et aux insectes. Le courbaril sécrète une résine également utilisée pour la fabrication de vernis, notamment en poterie.
Une armoire à pharmacie à lui tout seul
Le courbaril est un véritable trésor pour la santé. Les Amérindiens l'utilisaient abondamment pour traiter aussi bien les maux de ventres que les affections respiratoires telles l'asthme et la bronchite, ainsi que les champignons des pieds. D'une manière générale, le courbaril possède des propriétés anti-inflammatoires, antifongiques et antibactériennes. Son écorce est réputée en Guyane pour être efficace contre le diabète, et des recherches récentes ont démontré une activité hypoglycémiante de l'extrait de feuilles de courbaril. Actuellement, ce sont ses propriétés contre la cystite et la prostatite qui intéressent particulièrement les chercheurs. On lui attribue également des propriétés contre les rhumatismes et même certaines tumeurs.En Guyane, le fruit du courbaril est appelé "caca chien" à cause de son odeur déplaisante, et est dédaigné par la population. Dans le reste de l'Amérique du Sud, pourtant, le fruit du courbaril est employé pour fabriquer des boissons énergétiques, du fait de sa richesse en éléments nutritifs. Il est alors ajouté à des jus de fruits ou du lait, et est employé comme épaississant. Le principal atout du fruit du courbaril est qu'il est extrêmement bien toléré par les estomacs les plus délicats, et qu'on n'a jamais reporté d'effets secondaires liés à son utilisation. Cela en fait un fruit idéal pour les convalescents, les sportifs, et les carnavaliers qui parviendraient à faire abstraction de son odeur. Car il est vrai que le courbaril ne fait pas l'unanimité : "Kaka chyen chwit…pou sa ki kontan kaka chyen !"