Préfecture, municipalité de la ville capitale Cayenne, l'Agence Régionale de Santé, la Collectivité territoriale de Guyane, tous ces organes sont unis contre le virus Zika. Si plusieurs actions dans la lutte anti- vectorielle sont menées, d’autres stratégies sont dorénavant mises en oeuvre.
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Quand un foyer Zika est répertorié, s’enclenche alors un processus sur le terrain. Il consiste à nettoyer minutieusement un secteur sensible. Une opération comme celle-ci a eu lieu ce mercredi 17 février à Cayenne. Le secteur ciblé : la cité Césaire.
Sur fond de plan de communication, c’est à une véritable démonstration grandeur nature des moyens déployés dont il a été question.
« Quand un incendie est déclaré, il faut l’éteindre » a déclaré Jean-Paul Malagane de l’état major de zone Préfecture. Le pyromane restant le moustique aedes egypti.
Une stratégie nouvelle est donc mise en application. Elle a pour principe d’étudier sur une carte les effets des virus Zika, chikungunya ou encore dengue. Et à partir de cela sont identifiés dans toutes les communes, des secteurs considérés comme sensibles.
Grâce à la matérialisation sur une carte, l’étendue des travaux est quadrillée. Un secteur appelé « DEAL » a dès le 16 février été ratissé. Il s’agit de la fameuse casse illégale située zone Galmot. L’opération va se poursuivre, et d’après ce qui a été annoncé, normalement dans 10 jours tout devrait avoir disparu.
Ce travail de collecte de VHU (véhicules hors d'usage) sera progressivement effectué sur tous les sites répertoriés.
Sur le circuit de la « bégonneuse », des agents de l’Agence Régionale de la Santé et de la Communauté d'Agglomération du Centre Littoral font du porte à porte. Ils informent les habitants sur les gestes à adopter pour lutter contre les gîtes larvaires, mais surtout veillent à leur faire connaître un peu mieux les dates et horaires de passage des encombrants. L’opportunité pour la police municipale aussi présente lors de l’opération de mettre fin aux comportements à risques d’un riverain ayant confondu son jardin avec un garage. Ce riverain dit avoir été contracté lors des différents passages des forces de l’ordre, des amendes avoisinant un montant de 5 000 euros.
Ce jour là, les différents agents sur le terrain se sont attachés à enlever tous les encombrants de cet habitant.
Ces exemples d’opération sont à prévoir tant que l’ARS et la Préfecture n’auront pas abaissé le niveau d’alerte épidémique.
Sur fond de plan de communication, c’est à une véritable démonstration grandeur nature des moyens déployés dont il a été question.
« Quand un incendie est déclaré, il faut l’éteindre » a déclaré Jean-Paul Malagane de l’état major de zone Préfecture. Le pyromane restant le moustique aedes egypti.
Une stratégie nouvelle est donc mise en application. Elle a pour principe d’étudier sur une carte les effets des virus Zika, chikungunya ou encore dengue. Et à partir de cela sont identifiés dans toutes les communes, des secteurs considérés comme sensibles.
Pourquoi la cité Césaire?
Il n’y a pas eu de signalements spécifiques dans ce quartier. Mais, selon toutes les données répertoriées, la cité Césaire demeure un secteur qui est assez fortement touché par d’autres virus que celui du Zika. La cité devient de facto endémique en terme de progression et de transfert.Grâce à la matérialisation sur une carte, l’étendue des travaux est quadrillée. Un secteur appelé « DEAL » a dès le 16 février été ratissé. Il s’agit de la fameuse casse illégale située zone Galmot. L’opération va se poursuivre, et d’après ce qui a été annoncé, normalement dans 10 jours tout devrait avoir disparu.
Ce travail de collecte de VHU (véhicules hors d'usage) sera progressivement effectué sur tous les sites répertoriés.
Les autres mesures
Les sites réputés pour accueillir les femmes enceintes sont aussi quadrillés. Dans le secteur Césaire, ont été répertoriés : deux gynécologues, et un cabinet de sage femme autour d’un cercle qui représente les 100 mètres d’autonomie du moustique tigre. Objectif : sanctuariser le secteur.Sur le circuit de la « bégonneuse », des agents de l’Agence Régionale de la Santé et de la Communauté d'Agglomération du Centre Littoral font du porte à porte. Ils informent les habitants sur les gestes à adopter pour lutter contre les gîtes larvaires, mais surtout veillent à leur faire connaître un peu mieux les dates et horaires de passage des encombrants. L’opportunité pour la police municipale aussi présente lors de l’opération de mettre fin aux comportements à risques d’un riverain ayant confondu son jardin avec un garage. Ce riverain dit avoir été contracté lors des différents passages des forces de l’ordre, des amendes avoisinant un montant de 5 000 euros.
Ce jour là, les différents agents sur le terrain se sont attachés à enlever tous les encombrants de cet habitant.
Ces exemples d’opération sont à prévoir tant que l’ARS et la Préfecture n’auront pas abaissé le niveau d’alerte épidémique.