2017 année noire pour les professionnels du BTP

Activité au ralenti, commande publique au plus bas, des chefs d’entreprises qui jettent l’éponge devant des difficultés récurrentes, c’est un tableau très sombre du secteur qu’a dressé la Fédération du BTP à l’occasion de ses vœux aux professionnels.

Traditionnels voeux


Une bonne année pour que 2018 ne ressemble pas à 2017, c'est le vœu le plus cher des professionnels du bâtiment. Ils souhaitent oublier rapidement ces derniers mois. Cette  période se caractérise en permanence par des indicateurs économiques constamment dans le rouge. Une commande publique atone, des entreprises à la trésorerie exsangue, le secteur a perdu 2000 emplois environ au cours des trente six derniers mois. Les patrons veulent croire à une reprise de l'activité. L’amélioration des finances de la CTG et la programmation d’investissements pluriannuels font revenir la confiance. Reste maintenant aux donneurs d’ordre public à passer aux actes.

"Il faut passer au mode projet. Les enjeux, on les connaît, l'argent est là.Il faut aller vite."précise Olivier Mantez Président de la cellule économique de la Fédération du BTP 


Les entreprises sont prêtes à relever les nombreux défis du secteur et contrairement aux allégations de la Ministre des Outre mer qui a évoqué un manque de ressources humaines en Guyane pour produire des logements, le Geiq BTP  prouve le contraire. Le groupement des entreprises pour l’insertion et la qualification semble jouer son rôle en matière de formation.

"On insère à peu près 150 jeunes par an. Ils sortent du Geiq avec une qualification. L'objectif est qu'ils trouvent un emploi"  ajoute Erika Loe Mie Directrice du Geiq BTP 


Aujourd'hui le problème pour construire des logements en Guyane n'est pas tant l'absence de financement que l’absence de foncier disponible à l'urbanisation. Un paradoxe sur un territoire de plus de 83 000 Kilomètres carré dont 90 % est la propriété de l'état. 

Le reportage de Guyane.1