Malia Metella s’est, une nouvelle fois, jetée à l’eau. Le défi Titicaca, pour lequel la nageuse s'est préparée plus d'une année, a débuté ce mercredi 10 novembre. La Guyanaise et ses compagnons de défi (Théo Curin et Matthieu Witvoet) ont parcouru 6,2 km sur les 122 km qu’ils se sont fixés. La première étape de leur traversée du lac Titicaca a duré 4 heures et 50 minutes. Comme ils le racontent les réseaux sociaux dédiés au défi, ils ont dû s’arrêter plus tôt que prévu pour des raisons de sécurité.
Les nageurs ralentis par les conditions climatiques
Pour ce premier jour, les nageurs ont débuté à trois avant de s’arrêter. Au bout d’un moment, Théo Curin (à l’initiative du projet), a nagé seul pendant 20 minutes. A cause des conditions climatiques difficiles, il n’a pu effectuer que 300 mètres dans ce laps de temps. En prenant le relai, Malia Metella a battu un tout nouveau record : celui de lenteur. En fin de parcours, la championne de natation a été fortement ralentie par le vent et a effectué seulement 10 mètres de nage en 3 minutes.
De nombreuses difficultés attendues durant la traversée
Au cours de son défi, le trio de nageurs devra affronter un climat pauvre en oxygène (-30%), rendant le parcours particulièrement difficile. En effet, le lac Titicaca, traversé par la frontière entre la Bolivie et le Pérou, est considéré comme le plus haut lac navigable du monde. Il se situe à 3 812 mètres d’altitude.
Ils devront également nager dans une eau froide (environ 12°C à cette période de l’année) en 8 à 10 jours environ. Pour ce défi, Malia Metella, Théo Curin et Matthieu Witvoet seront en totale autonomie. Ils pourront, cependant, communiquer avec l'extérieur et s'arrêter. Ils devront se déplacer avec une embarcation conçue spécialement pour l’occasion.
Quand ils ne nageront pas, ils vivront dans le véhicule marin. Ce dernier contient de la nourriture, du matériel de nage, des sacs de couchage et des fournitures médicales. Une seule couchette est installée dans l’intérieur de l’embarcation. Alors, les nageurs devront passer par des dispositifs gonflables s'ils souhaitent dormir en même temps. Ils devront surtout faire preuve de solidarité pour se relayer tout au long du parcours.