L'US Sinnamary/Club Franciscain, une affiche rappelant les grandes heures des "diables rouges" entre 1993 et 1995. Les deux formations d'alors étaient les leaders de leur territoire. 15 ans plus tard, les deux équipes se retrouvent en 32ème de finale de la Coupe de France.
L'US Sinnamary/Club Franciscain, une affiche rappelant les grandes heures des "diables rouges" entre 1993 et 1995. Les deux formations d'alors étaient les leaders de leur territoire. 15 ans plus tard les 2 équipes se retrouvent en 32ème de finale de la Coupe de France. Les statuts ne sont plus les mêmes, si le Club Franciscain a été sacré champion amateur de la Caraïbe en 2018 puis vice-champion en 2019, l'US Sinnamary est loin d'avoir retrouvé les lustres d'antan. Cette coupe de France 2021 pourrait marquer un retour au 1er plan en se qualifiant pour la 1ère fois de son histoire en 16ème de finale.
Une stratégie se dessine
L’US Sinnamary en 32ème de finale de la Coupe de France, c’est l’énorme côte de cette saison. Qui au début de l’exercice aurait misé sur les "diables rouges" fraichement promus au sein de l’élite locale ? 4 mois plus tard, voilà le club, à l’aube de disputer le match le plus important de son histoire. Un plaisir qui ne sera réel que si l’aspect émotionnel d’un tel rendez-vous est maîtrisé. La concentration, est un des ingrédients indispensables à la victoire. Mais tout dépendra de la gestion des temps forts de la rencontre et de l’exploitation des qualités du collectif. Le plan est simple.
Nous avons des gars percutants. Nous allons essayer de faire la différence. Nous comptons sur le soutien des supporters.
Courageuse, accrocheuse, l’équipe de Sinnamary sans paraître irrésistible fait preuve à chaque fois d’un mental à tout épreuve. Pour cette rencontre, elle attend beaucoup du public. Une fois de plus les "diables rouges" ne partiront pas favoris face au Club Franciscain vice-champion de la Caraïbe qui a déjà atteint 3 fois ce niveau de la compétition, mais qu’importe, le rôle de petit poucet va si bien aux Sinnamariens.
Le reportage de Jean-Gilles Assard :