C’est l’un des faits divers les plus sordides qu’a connu la Guyane ces dernières années. Le 31 mars 2015, Anne-Marie Leboulanger avait été retrouvée, la gorge tranchée gisant dans une mare de sang. Son meurtrier présumé est jugé à compter d'aujourd'hui.
•
Nouveau procès à partir d'aujourd'hui 11 juin devant la cour d’assises de Cayenne. Celui d’un homme suspecté du meurtre d’Anne-Marie Leboulanger. Pendant 4 jours, les jurés vont devoir faire toute la lumière sur ce qui s’est passé le 31 mars 2015. Ce jour-là, Anne-Marie Leboulanger a été tuée à son domicile. Le procès aurait dû se tenir en décembre dernier, mais il a été reporté, suite au mouvement de grève des avocats.
Les résultats de l’autopsie ont révélé qu’elle avait été tuée à l’arme blanche, pendant son sommeil. Il n’y avait aucune trace de lutte.
Un suspect a rapidement été identifié, grâce aux traces ADN retrouvées sur place, et dans la voiture de la victime qui avait été volée. Mais l’homme, Darwin Asprilla, a fui en Colombie, son pays natal. Arrêté là-bas, il n’a pas été extradé. Mais il est revenu en Guyane et il a été arrêté en décembre 2017, en flagrant délit de vol. Il comparait devant la cour d'assises pour vol avec violence ayant entraîné la mort.
Tuée pendant son sommeil
La victime, Anne-Marie Leboulanger, était l’épouse du directeur de Carrefour de l’époque. Et c’est lui, qui avait découvert son corps au domicile familial, au Mont Saint Martin, en ce 31 mars 2015. Anne-Marie Leboulanger gisait dans une mare de sang, la gorge tranchée, sur le canapé du salon.Les résultats de l’autopsie ont révélé qu’elle avait été tuée à l’arme blanche, pendant son sommeil. Il n’y avait aucune trace de lutte.