Affaire du crash de Bélizon : le procureur de la République Eric Vaillant a fait le point sur le démarrage de l'enquête

Le procureur et le enquêteurs du BEA en conférence de presse
On ne connaît toujours pas les causes ni les circonstances du crash de l’hélicoptère de la société Pilot'Air du 2 mai dernier qui a fait 2 morts et un blessé grave. Le procureur de la République, Eric Vaillant et le bureau d’enquête et d’analyse pour la sécurité de l’aviation ont effectué un point.
Devant la presse, les autorités en charge de l’enquête n’avancent aucune hypothèse sur les causes du crash de Bélizon;
Si l’enquête a pour l’instant peu avancé, c’est à cause des difficultés rencontrées pour accéder au site où se trouve l’épave de l’hélicoptère. Le site est isolé, boueux avec une végétation dense. La gendarmerie accompagnée de la BEA vont effectuer une opération complexe et dangereuses : la récupération de l’épave et  son convoyage sur le littoral dans les prochains jours.
Il va falloir faire vite car la priorité est donnée à la récupération d’éléments périssables : des appareils électroniques dont les composants peuvent vite s’oxyder par exemple. L’hélicoptère n’étant pas équipé de boites noires, les autorités espèrent éventuellement récupérer du matériels GPS.
L’hélicoptère était immatriculé en France depuis l’année dernière. Construit en 1979, il était auparavant en Angleterre et en Belgique.


Deux enquêtes menées parallèlement


Il y a deux enquêtes parallèles dans cette affaire : celle menée par le parquet qui relève du judiciaire, pour homicide involontaire, blessure involontaire et transport aérien sans certificat d’immatriculation. L’autre enquête concerne le BEA, le Bureau d’enquêtes et d’Analyses.
La procédure risque d’être longue et se déroule à la fois en Guyane et dans l’hexagone. L’une des clefs, est le témoignage du jeune homme qui a survécu.

Le reportage de Guyane la 1ère