La crise au tribunal de Cayenne prend une nouvelle tournure. Le palais de justice fermé depuis un mois et demi en raison du risque amiante. Un risque bien plus étendu que ce que l’on croyait au départ. Selon le rapport d’un expert, les 3 bâtiments du tribunal contiennent ce matériau.
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Selon le rapport d’un expert demandé par le ministère de la justice, les trois bâtiments du tribunal contiennent ce matériau.
Et une bonne partie des usagers et du personnel ont pu être exposés aux poussières d’amiante lors des travaux menés sans précautions depuis fin 2016.
Le bâtonnier de l’ordre des avocats de Guyane, Maître Georges Bouchet n’en revient toujours pas. Devant lui, le rapport d’un expert près de la cour d’appel de Paris sur le risque amiante au tribunal de Cayenne : conclusion, de l’amiante présent dans l’immeuble Lam-Cham, le bâtiment historique et l’ex immeuble CPH, soit les 3 bâtiments du tribunal.
Autre conclusion, depuis fin 2016, des travaux de rénovation menés sans précaution.
L’expert préconise l’établissement de fiches individuelles d’exposition à l’amiante par les employeurs concernés. Si les mesures réalisées début avril révèlent l’absence de fibres d’amiante dans l’air, selon l’expert, les travaux ont pu générer le dépôt de poussières d’amiante sur le sol, des dossiers et des meubles. Un nettoyage minutieux est préconisé, et le retrait de l’amiante dans certaines parties. Cela pourrait prolonger de plusieurs semaines voire de plusieurs mois la fermeture du tribunal.
Le reportage de Guyane la 1ère
Et une bonne partie des usagers et du personnel ont pu être exposés aux poussières d’amiante lors des travaux menés sans précautions depuis fin 2016.
Le bâtonnier de l’ordre des avocats de Guyane, Maître Georges Bouchet n’en revient toujours pas. Devant lui, le rapport d’un expert près de la cour d’appel de Paris sur le risque amiante au tribunal de Cayenne : conclusion, de l’amiante présent dans l’immeuble Lam-Cham, le bâtiment historique et l’ex immeuble CPH, soit les 3 bâtiments du tribunal.
Autre conclusion, depuis fin 2016, des travaux de rénovation menés sans précaution.
Un tribunal indisponible pour plusieurs mois
Selon le rapport, les usagers et le personnel ont pu être exposés. Quant aux ouvriers engagés dans les travaux au bâtiment historique et à l’ex CPH, l’expert va plus loin : ils ont bien été exposés. L’amiante se trouve dans des enduits, des peintures, certains plafonds, dans des lieux très fréquentés.L’expert préconise l’établissement de fiches individuelles d’exposition à l’amiante par les employeurs concernés. Si les mesures réalisées début avril révèlent l’absence de fibres d’amiante dans l’air, selon l’expert, les travaux ont pu générer le dépôt de poussières d’amiante sur le sol, des dossiers et des meubles. Un nettoyage minutieux est préconisé, et le retrait de l’amiante dans certaines parties. Cela pourrait prolonger de plusieurs semaines voire de plusieurs mois la fermeture du tribunal.
Le reportage de Guyane la 1ère