Apparition de nouveaux virus en Guyane provoqués par des piqûres d'insectes

De nouveaux arbovirus en circulation en Guyane. Un arbovirus est un virus qui se transmet par piqûre d’insecte. Des cas de Mayaro et d’Oropouche sont apparus sur le territoire. Les autorités sanitaires lancent un cri d’alarme.
De nouveaux arbovirus en circulation en Guyane. Un arbovirus est un virus qui se transmet par piqûre d’insecte. Des cas de Mayaro et d’Oropouche sont apparus sur le territoire. Les autorités sanitaires lancent un cri d’alarme.


Un virus transmis en forêt

Le virus Mayoro est un arbovirus transmis par les moustiques en forêt principalement. Entre septembre et octobre annonce l’ARS « l’Institut Pasteur de Guyane a signalé à l’ARS Guyane et à la cellule régionale de Santé publique France, 14 infections à virus Mayaro sur plus de 100 prélèvements réalisés entre mi-juillet et mi-octobre chez des patients. Les cas confirmés résident en majorité sur la zone littorale, dont plus de la moitié sur l’île de Cayenne. » Une présence qui inquiète les autorités car le nombre de cas, en milieu urbain, est supérieur à la moyenne (2 à 3 par an).
« Les symptômes ressemblent à ceux d’autres arboviroses telles que la dengue, Zika, ou chikungunya : après une période d’incubation de 1 à 12 jours survient une fièvre qui peut être accompagnée de maux de tête, éruptions cutanées, nausées, courbatures, douleurs articulaires. »


Des symptômes de dengue

Des moustiques piégés
Le virus Oropouche lui, a été identifié essentiellement à Saül. En septembre, 41 cas ont été diagnostiqués. C’est un arbovirus isolé pour la première fois à Trinidad et Tobago en 1955. La fièvre Oropouche, « après une période d'incubation de 4 à 8 jours, provoque des symptômes similaires à ceux de la dengue associant fièvre, maux de tête, myalgies, éruptions cutanées, douleurs articulaires mais aussi troubles digestifs à types de nausées et vomissements ».
Ces maladies sont considérées comme bénignes mais peuvent être invalidantes. Pour s’en prémunir, il est nécessaire de se protéger des moustiques. L’ARS ajoute « qu’une enquête épidémiologique est en cours avec les patients pour identifier les lieux possibles de contamination afin de prendre toutes les mesures pour éviter une propagation urbaine du virus.»