Après 18 ans de cavale, le principal suspect d'une tuerie à la machette au Guyana appréhendé

Après dix-huit ans de cavale, la police du Guyana a enfin réussi à mettre la main sur l'un des hommes les plus recherchés du Guyana. Deonarine Bhihari a été interpellé dimanche dernier (27 mai 2018) dans une résidence de la ville de Enmore. En effet, il lui est reproché d'être l'auteur du meurtre de Daniel Singh, un père de famille célibataire vivant avec ses enfants, abattu à coups de machette devant son domicile. Pendant cette attaque d'une brutalité inouie, la fille de la victime, Nalini Singh, s'est retrouvée gravement blessée aux mains et aux avant-bras. Les chiens de la famille Singh ont également été tués à l'arme blanche. Par la suite, Deonarine Bhihari aurait tenté d'attaquer les fils de Daniel Singh, adolescents au moment des faits, mais ces derniers ont réussi à se réfugier dans la maison familiale, hors de portée de l'assassin.

Bhihari reconnu par l'un des fils de la victime lors d'un enterrement

Deonarine Bhihari étant membre d'une famille très influente au Guyana, il aurait bénéficié de l'aide de personnalités politiques pour fuir le pays et se réfugier au Vénézuéla pays voisin quelques temps après les faits, selon les informations du Guyana Times. Le suspect serait alors revenu au Guyana, poussé à l'exode par la crise économique sans précédent qui frappe le pays dirigé d'une main de fer par Nicolas Maduro. Deochand Singh, l'un des fils de la victime, a expliqué qu'il a aperçu Deonarine Bhihari lors d'un enterrement il y a quelques mois, c'est alors qu'il a commencé à recueillir des informations sur ce dernier. Une enquête qui s'est avérée payante puisqu'elle a conduit la police au domicile où résidait le suspect présumé du meurtre de Daniel Singh.

Le Guyana Times rapporte que Deonarine Bhihari (trentenaire à cette époque) aurait entretenu une relation avec Nalini Singh, la fille de la victime. Daniel Singh aurait posé son véto quant à cette relation, puisque sa fille n'était pas encore majeure au moment des faits. Ce désaccord aurait entraîné le drame...