On la voit sur une série de clichés dressée sur son pas de tir. Et effectivement, elle en impose : Ariane 6 culmine à 62 mètres de hauteur, soit environ dix de plus qu’Ariane 5, plus haute aussi qu’Ariane 4 qui dépassait la 5. Les boosters paraissent eux moins gros que ceux qui accompagnent Ariane 5 mais dans la configuration affichée sur les photos, on en compte quatre, c’est la version 6.4 d’Ariane 6.
Pour la première fois, on l’aperçoit complète. Il manquait jusqu’à maintenant la coiffe ou plutôt la partie composite supérieure, d’une hauteur de 20 mètres. Le lanceur est donc fin prêt pour reprendre les termes du CSG pour poursuivre les tests.
En quoi consistent ces tests ?
Il s’agit de mettre à l’essai les raccordements électriques et les raccordements de fluide entre le lanceur et son pas de tir. On poursuit la phase des essais combinés déjà décrits il y a quelques semaines. Tout un ensemble de composants du lanceur sont qualifiés depuis plusieurs mois maintenant : les boosters, le moteur Vulcain, le moteur Vinci, le moteur auxiliaire APU, le corps central, le pas de tir, le portique mobile. C’est ainsi qu’au mois de juillet ont été lancés les premiers essais combinés. On vérifie globalement, si tout fonctionne bien ensemble. Le tout est réalisé par le Cnes avec le concours d’ArianeGroup et sous la maîtrise d’œuvre de l’Esa.
On approche du premier tir d’Ariane 6 qui aura lieu en 2023. Probablement lors du premier semestre.
Ce mecredi 19 octobre, le directeur Général de l'ESA, Joseph Aschbacher, a déclaré sur son compte twitter qu'il n'y aurait pas de lancement avant le quatrième trimestre 2023.
SuivreJosef Aschbacher a finalment annoncé qu'il n'y aurait pas de lancement avant le quatrièeme trimestre 2023.