Le procès en appel de Darwin Asprilla se poursuit aux assises. Il avait été condamné l'année dernière à perpétuité pour avoir tué Anne-Marie Leboulanger le 31 mars 2015 à Rémire-Montjoly. Ce troisième jour a été marqué par la lecture d'une lettre bouleversante rédigée par le fils de la victime.
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Le procès en appel de Darwin Asprilla se poursuit aux assises. Il avait été condamné l'année dernière à perpétuité pour avoir tué Anne-Marie Leboulanger le 31 mars 2015 à Rémire-Montjoly. Ce troisième jour a été marqué par l'interrogatoire de l'accusé et la lecture d'une lettre bouleversante rédigée par le fils de la victime, aujourd'hui âgé de 15 ans.
Mais aucun témoignage ne vient réellement étayer cette explication. La seule trace d’ADN retrouvée dans la voiture de la victime est celle de Darwin Asprilla.
Une audience marquée ce matin par la lecture d’une lettre bouleversante destinée aux jurés, rédigée par le fils de la victime, qui livre ses pensées pour la première fois.
« Gardez le prévenu en prison à perpétuité serait la parfaite solution pour arrêter mon calvaire » écrit-il. Dans sa plaidoirie, Me Boris Chong-Sit ajoute « Darwin Asprilla est dangereux pour la société », « il n’a peur de personne ».
Ce jeudi, l’audience sera consacrée à la défense et aux réquisitions
Le reportage de Sébastien Laporte et Frédéric Larzabal :
Il clame son innocence
Darwin Asprilla, debout à la barre, conserve toujours la même ligne de défense : ce n’est pas lui qui a porté le coup mortel à Anne-Marie Leboulanger, mais l’un de ses deux complices, décédé en 2015 et en 2018. Une affirmation qu’il répète depuis son interpellation.« C’est moi qui était de permanence lorsqu’il a été arrêté, donc je peux l’assurer. Donc en décembre 2017, lorsqu’il a donné le surnom de ses deux complices, certes il y en avait un qui était déjà décédé mais le deuxième n’était pas décédé, il n’était absolument pas décédé. Et ça il l’a toujours dit »
Une lettre émouvante
Mais aucun témoignage ne vient réellement étayer cette explication. La seule trace d’ADN retrouvée dans la voiture de la victime est celle de Darwin Asprilla.Une audience marquée ce matin par la lecture d’une lettre bouleversante destinée aux jurés, rédigée par le fils de la victime, qui livre ses pensées pour la première fois.
« Pensées d’enfant de 15 ans aujourd’hui, avec des mots qui sont les siens, beaucoup de tendresse à l’attention de sa maman et puis beaucoup de colère et de douleurs exprimées. Il conclue ce courrier à l’attention des jurés en disant que pour lui la peine juste serait la peine à perpétuité parce qu’il est évidemment contrit par ce drame qui l’a privé de sa maman, tout simplement ».
« Gardez le prévenu en prison à perpétuité serait la parfaite solution pour arrêter mon calvaire » écrit-il. Dans sa plaidoirie, Me Boris Chong-Sit ajoute « Darwin Asprilla est dangereux pour la société », « il n’a peur de personne ».
Ce jeudi, l’audience sera consacrée à la défense et aux réquisitions
Le reportage de Sébastien Laporte et Frédéric Larzabal :
Le 3e jour du procès du meurtrier présumé de Anne-Marie Leboulanger marqué par la lecture de la lettre du fils de la victime.