Le verdict est attendu aujourd’hui dans le procès du braquage avec violence contre des commerçants à Sinnamary.
Toute une famille avait été séquestrée et grièvement blessée en juillet 2015. Deux accusés comparaissent dans ce procès d'assises. Mercredi, l'affaire a connu un nouveau tournant.
Toute une famille avait été séquestrée et grièvement blessée en juillet 2015. Deux accusés comparaissent dans ce procès d'assises. Mercredi, l'affaire a connu un nouveau tournant.
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Dernier jour attendu aujourd’hui pour le procès du braquage avec violence contre une famille de commerçants à Sinnamary.
La famille avait été cambriolée et séquestrée en juillet 2015, grièvement blessée après avoir reçu de coups de marteaux. Deux accusés comparaissent, Jean-Michel Fransman et Endrico Dechesnes. Ce dernier purge déjà, une peine de 25 ans de prison pour l’homicide du bijoutier Paulin Clet, en 2011.
Retournement de situation hier lors du passage à la barre des accusés. L’un des deux a été mis en difficulté lors de ses déclarations, semant le doute quant à l’implication de l’autre présumé braqueur.
Endrico Dechesnes a toujours nié son implication dans ce braquage. S’il a reconnu avoir effectué des repérages, quelques jours avant les faits, il affirme s’être rétracté de peur d’être pris… lui qui venait alors de sortir d’incarcération.
Une chose est sure : un homme a lui, bien avoué les faits. C'est Jean-Michel Fransman. Il n'était pas seul : les témoignages sont unanimes.
Lors de l'enquête, Fransman a désigné Endrico Dechesnes. Aujourd'hui son témoignage est mis à mal.
Un des assesseurs déclare "que tout cela ne tient pas debout".
Au tour de Dechesnes de passer à la barre, lui, a gardé confiance lors de ses déclarations, s’appuyant toujours sur la version d’un complot monté par les initiateurs du braquage.
Jusqu’à la fin de l’audience hier soir, Fransman, dans le box des accusés est resté tête baissée… le regard inquiet quand on pouvait l’apercevoir.
Compte-rendu d'audience Franck Leconte :
La famille avait été cambriolée et séquestrée en juillet 2015, grièvement blessée après avoir reçu de coups de marteaux. Deux accusés comparaissent, Jean-Michel Fransman et Endrico Dechesnes. Ce dernier purge déjà, une peine de 25 ans de prison pour l’homicide du bijoutier Paulin Clet, en 2011.
L'affaire bascule
Retournement de situation hier lors du passage à la barre des accusés. L’un des deux a été mis en difficulté lors de ses déclarations, semant le doute quant à l’implication de l’autre présumé braqueur.Endrico Dechesnes a toujours nié son implication dans ce braquage. S’il a reconnu avoir effectué des repérages, quelques jours avant les faits, il affirme s’être rétracté de peur d’être pris… lui qui venait alors de sortir d’incarcération.
Une chose est sure : un homme a lui, bien avoué les faits. C'est Jean-Michel Fransman. Il n'était pas seul : les témoignages sont unanimes.
Lors de l'enquête, Fransman a désigné Endrico Dechesnes. Aujourd'hui son témoignage est mis à mal.
Un complot ?
Pendant son passage à la barre hier, Fransman a été mis face à ses contradictions par le ministère public et la présidence de la Cour. Ses versions ont souvent changé désignant parfois un autre complice. Comment le croire alors ?Un des assesseurs déclare "que tout cela ne tient pas debout".
Au tour de Dechesnes de passer à la barre, lui, a gardé confiance lors de ses déclarations, s’appuyant toujours sur la version d’un complot monté par les initiateurs du braquage.
Jusqu’à la fin de l’audience hier soir, Fransman, dans le box des accusés est resté tête baissée… le regard inquiet quand on pouvait l’apercevoir.
Compte-rendu d'audience Franck Leconte :
Affaire commerçants chinois Sinnamary