La préfecture a ordonné la suspension administrative de l'activité de l'association Chou-Aï. Depuis 2001, elle prend en charge, à la Pointe Liberté à Macouria, les moutons paresseux blessés et ceux retrouvé dans des zones déboisées. Mais elle ne serait plus en mesure d'assurer sa mission.
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Selon les autorités, les conditions n’étaient plus réunies, au sein de l'association Chou-Aï pour assurer la sécurité des bénévoles, des visiteurs, et des animaux.
Certains des paresseux recueillis à l’association seront relâchés. Et ceux qui ne le peuvent pas seront placés dans un centre habilité à les recevoir, explique la Préfecture, sans préciser lequel.
Le centre a été fondé en 2001 par Michel et Paulette Decrette. Paulette Decrette, la présidente de l’association, est décédée en 2013. Son mari a décidé de poursuivre son œuvre, mais il est lui-même décédé en 2017.
Les bénévoles ont tenté de continuer l’aventure, mais visiblement sans parvenir à répondre à la réglementation.
Selon la préfecture, plusieurs courriers ont été envoyés, des contrôles ont été effectués, et des réunions organisées avec les services de la direction de la forêt, pour préciser les normes en vigueur.
Les autorités rappellent que l’accueil et la détention d’animaux sauvages est réglementée. Et que les paresseux, s’ils sont en apparence inoffensifs, peuvent porter des maladies, comme la leishmaniose, ou la fièvre Q.
L’association Chou-Aï a désormais 6 mois pour se mettre aux normes, pour l’accueil des paresseux et du public. La DAAF précise, dans le communiqué, qu’elle soutient les initiatives privés pour la protection des animaux, mais que cela doit se faire dans les règles, en raison des risques existants.
L'association ne répond plus aux normes d'accueil
Certains des paresseux recueillis à l’association seront relâchés. Et ceux qui ne le peuvent pas seront placés dans un centre habilité à les recevoir, explique la Préfecture, sans préciser lequel.Le centre a été fondé en 2001 par Michel et Paulette Decrette. Paulette Decrette, la présidente de l’association, est décédée en 2013. Son mari a décidé de poursuivre son œuvre, mais il est lui-même décédé en 2017.
Les bénévoles ont tenté de continuer l’aventure, mais visiblement sans parvenir à répondre à la réglementation.
Selon la préfecture, plusieurs courriers ont été envoyés, des contrôles ont été effectués, et des réunions organisées avec les services de la direction de la forêt, pour préciser les normes en vigueur.
Les autorités rappellent que l’accueil et la détention d’animaux sauvages est réglementée. Et que les paresseux, s’ils sont en apparence inoffensifs, peuvent porter des maladies, comme la leishmaniose, ou la fièvre Q.
L’association Chou-Aï a désormais 6 mois pour se mettre aux normes, pour l’accueil des paresseux et du public. La DAAF précise, dans le communiqué, qu’elle soutient les initiatives privés pour la protection des animaux, mais que cela doit se faire dans les règles, en raison des risques existants.