Plusieurs centaines de personnes ont fait le déplacement à la cité Eau-Lisette à Cayenne ce 26 juillet à l’appel de la toute nouvelle association "Les Grands Fréres". Après une présentation de leurs projets, les Grands Frères se sont prêtés à l'exercice des questions-réponses avec le public.
Il y a eu près de quatre heures d’échanges pour une mise au point entre les membres de l’association Les Grands Frères et la population. Cela se passait hier soir devant le quartier général de l'association au quartier Eau Lisette.
Les dissidents du collectif 500 frères n'ont pas perdu de temps pour monter leur association. Ils jouent la transparence avec la population et l'informeront régulièrement des avancés de leurs projets. Les trois principaux orateurs Zadkiel Saint-Orice le porte parole, Micka Mancée, le vice président et José Achille, le président ont décliné à tour de rôle, les réflexions sur l'après Accord de Guyane, et leurs premières actions.
Les Grands Frères martèlent qu'ils ne sont "ni une milice, ni la gendarmerie", par contre ils entendent bien continuer à lutter contre l'insécurité aux côtés des élus. Bientôt une application permettra aux habitants témoins de vols ou d'agressions de le faire savoir immédiatement à la police et aux Grands Frères via des photos, des audios, des vidéos afin de pouvoir intervenir très rapidement.
Extrait de cette rencontre
Un public largement féminin et relativement nombreux de 300 à 350 personnes.
L'échange direct avec les habitants a été fructueux et a duré près de 2h. Il n'y a pas eu de déclarations fracassantes lors de cette rencontre mais l'affirmation d'une association qui entend inscrire ses actions sur le long cours.
Les dissidents du collectif 500 frères n'ont pas perdu de temps pour monter leur association. Ils jouent la transparence avec la population et l'informeront régulièrement des avancés de leurs projets. Les trois principaux orateurs Zadkiel Saint-Orice le porte parole, Micka Mancée, le vice président et José Achille, le président ont décliné à tour de rôle, les réflexions sur l'après Accord de Guyane, et leurs premières actions.
Une communication maîtrisée et organisée
Les Grands Frères veulent rester connectés et faire passer leurs messages correctement. Ils ne répondront plus aux interviews de la presse écrite. Ils ont créés leur page facebook, leur compte twitter sur lesquels ils publieront leurs informations sous forme d'écrits où de vidéos. cela évitera les polémiques et les rumeurs ont-ils précisé . Pour reprendre une expression devenue fameuse, ils seront désormais les maîtres de l'horloge.Pas convaincus par les premières annonces de l'Etat
Il a été question des annonces sur la cité judiciaire et de la maison d'arrêt de Saint-Laurent actées dans l'accord. Pour Les Grands Frères, les sommes annoncées qui sont le double de ce qui a été prévu n'augurent rien de bon. Pour la cité judiciaire , le projet passe de 40 millions à 100 millions. Un tel projet ne pourra pas être réalisé rapidement. Idem pour la prison de Saint- Laurent , il de s'agit plus de la réhabilitation d'un bâtiment existant mais de la construction d'un équipement neuf. Avec tous les délais d'études et de construction nécessaires, ces deux projets risqueraient de ne jamais voir le jour. Surtout si entre temps, le gouvernement voire la présidence, changent. La Guyane pourrait être une nouvelle fois être la grande perdante. L'association insiste pour qu'il y ait des réalisations à l'horizon 2018 pour faire face à "l'urgence infrastructurelle".
La sécurité, leur cheval de bataille
Les Grands Frères martèlent qu'ils ne sont "ni une milice, ni la gendarmerie", par contre ils entendent bien continuer à lutter contre l'insécurité aux côtés des élus. Bientôt une application permettra aux habitants témoins de vols ou d'agressions de le faire savoir immédiatement à la police et aux Grands Frères via des photos, des audios, des vidéos afin de pouvoir intervenir très rapidement.L'éducation, une priorité absolue
Les Grands Frères veulent s'investir dans les programmes éducatifs et se servir de leur bonne image pour développer auprès des enfants les valeurs de responsabilité et d'effort. Ils souhaiteraient créer un concours Grands Frères dans les établissements. Cet aspect de leur discours n'a pas été complètement développé mais a été applaudi par le public.Extrait de cette rencontre
Un public largement féminin et relativement nombreux de 300 à 350 personnes.
L'échange direct avec les habitants a été fructueux et a duré près de 2h. Il n'y a pas eu de déclarations fracassantes lors de cette rencontre mais l'affirmation d'une association qui entend inscrire ses actions sur le long cours.