Au Pérou, le président Martin Vizcarra a été destitué. Après une première tentative infructueuse il y a deux mois, le parlement a voté son départ après des soupçons de corruption. Problème : Martin Vizcarra est considéré par l’avis populaire comme une figure de la lutte contre la corruption.
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Au Pérou, le président Martin Vizcarra a été destitué hier lundi. Après une première tentative infructueuse il y a deux mois, le parlement a voté hier le départ de celui qui avait remplacé il y a seulement deux ans Pedro Pablo Kuczynski, pour des soupçons de corruption. Problème : Martin Vizcarra est considéré par l’avis populaire comme une figure de la lutte contre la corruption.
« Je quitte le palais du gouvernement comme j’y suis entré il y a deux ans et huit mois : la tête haute. Je ne lancerai aucune action légale » pour lutter contre la destitution, voilà ce qu’a déclaré Martin Vizcarra hier après la confirmation de sa destitution. L’homme avait récupéré la présidence du Pérou après un autre départ : la démission de Pedro Pablo Kuczynski après sa mise en cause dans l’affaire internationale de pots-de-vin Odebrecht. Vice-président sans appartenance politique, Martin Vizcarra avait alors accédé au poste suprême en donnant l’image à la population d’être incorruptible. Et ce sont justement des accusations de corruption qui l’ont fait tomber. Une affaire qui date de 2014, quand il était gouverneur.
Vizcarra avait échappé en septembre à une première motion de destitution, hier il a assuré lui-même sa défense devant le Congrès continuant à rejeter catégoriquement toutes les accusations et profitant au passage un petit tacle : « la vacance du pouvoir est une mesure extrême qui ne devrait pas être tentée par le Congrès tous les mois et demi ». La motion est passée largement auprès du Congrès.
C’est le président du Parlement qui assurera l’interim dès cette semaine. Il sera le troisième président du Pérou depuis 2016.
« Je quitte le palais du gouvernement comme j’y suis entré il y a deux ans et huit mois : la tête haute. Je ne lancerai aucune action légale » pour lutter contre la destitution, voilà ce qu’a déclaré Martin Vizcarra hier après la confirmation de sa destitution. L’homme avait récupéré la présidence du Pérou après un autre départ : la démission de Pedro Pablo Kuczynski après sa mise en cause dans l’affaire internationale de pots-de-vin Odebrecht. Vice-président sans appartenance politique, Martin Vizcarra avait alors accédé au poste suprême en donnant l’image à la population d’être incorruptible. Et ce sont justement des accusations de corruption qui l’ont fait tomber. Une affaire qui date de 2014, quand il était gouverneur.
Vizcarra avait échappé en septembre à une première motion de destitution, hier il a assuré lui-même sa défense devant le Congrès continuant à rejeter catégoriquement toutes les accusations et profitant au passage un petit tacle : « la vacance du pouvoir est une mesure extrême qui ne devrait pas être tentée par le Congrès tous les mois et demi ». La motion est passée largement auprès du Congrès.
C’est le président du Parlement qui assurera l’interim dès cette semaine. Il sera le troisième président du Pérou depuis 2016.