La tension est palpable dans une famille suite à l'intervention tragique des gendarmes ayant entraîné la mort d'un homme d'une quarantaine d'années devant le collège Albert Londres, à Saint-Laurent du maroni. Jeudi 25 mai dans l'après-midi, les proches de l'homme décédé se sont rassemblés devant les grilles de la gendarmerie, réclamant des éclaircissements sur les événements qui ont conduit à cette issue fatale.
Un membre de la famille a été reçu par les autorités, dans ce qui semble être une tentative d'apaisement et de compréhension mutuelle. Pourtant, la frustration et l'inquiétude sont loin d'être dissipées. Les proches de la victime cherchent à comprendre comment une intervention de routine a pu se transformer en drame.
Une nuit sous tensions
En réponse à la tragédie survenue le matin du 23 mai, la tension est montée d'un cran jeudi soir vers 22h30, lorsque des riverains ont été réveillés par le bruit des poubelles traînées dans la rue. Un groupe de manifestants a érigé une barricade rue de la Fontaine, transformant la rue en un bastion de contestation.
Les véhicules des sapeurs-pompiers, intervenant pour maîtriser un feu allumé lors de la manifestation, ont été pris à partie à deux reprises. Les secouristes ont déploré ces actes d'agression, annonçant qu'une plainte serait déposée pour dégradation du matériel.
Les manifestants expriment leur frustration et leur colère face à ce qu'ils considèrent comme un usage disproportionné de la force. Ils réclament justice pour l'homme décédé et appellent à une révision des règles d'engagement des forces de l'ordre.
Pour rappel, avant que l'homme ne soit abattu par les gendarmes, il était soupçonné de commettre des exactions dans la résidence Saint-Maurice. Les circonstances exactes de sa mort, soit le déroulement de la scène, sont toujours sous investigation.