Sur le site Biz’Adom.com on vous indique tout de suite que vous allez pouvoir troquer des biens et des services sans tracas. Pour cela il faut que vous soyez une entreprise qui plutôt que de sortir de la trésorerie procède à un échange qui arrange les deux parties.
Comme le spécifie Charles Landre le concepteur de ce réseau : « Il s’agit d’éviter de sortir de la trésorerie et se donner une chance… L’idée est d’aider les petites entreprises en leur proposant des solutions qui coûtent moins cher tout en leur permettant de se faire connaître entre elle et de former un réseau… ».
Le principe du "be to be"
Faire du troc entre entreprises est une pratique très répandue dans les pays anglo-saxons et qui commence à essaimer en France. Charles Landre espère bien parvenir à développer le concept en Guyane et aux Antilles : « il s’agit tout simplement du principe du partenariat gagnant-gagnant qui n’est pas nouveau juridiquement et qui pourrait parfaitement convenir aux petites entreprises locales. »
Le démarchage effectué dans ce sens ouvre des perspectives intéressantes selon le créateur de la plateforme d’échanges.
Les entrepreneurs intéressés s’inscrivent pour l’instant gratuitement, les initiateurs de Biz’ADom veulent s’assurer d'un nombre d’inscrits suffisant pour que chacun y trouve son compte. Les trocs commenceront véritablement au mois de janvier 2025 : « Nous avons déjà plusieurs adhérents qui n’ont pas encore posté des annonces et nous poursuivons nos démarchages en Guyane comme sur les autres territoires. »
Ce principe du troc permet d’aller plus vite et de surmonter l’écueil des ressources de trésorerie immédiate qui fait souvent défaut aux très petits entrepreneurs. Charles Landre a mûri son projet durant 4 ans et est persuadé que le fonctionnement en réseau de Biz’ADom, le troc entre professionnels, développe l'entraide et la solidarité et ainsi permettre à des entrepreneurs d’aller loin et plus vite dans le développement de leurs activités.